dimanche, décembre 17, 2006

(Pathétisme), instants choisis.

Mardi.
« Bon alors aujourd’hui, vous allez trier des jouets.»
Avec Melle C., on est toutes heureuses.
Sauf qu’au bout de 30 minutes de tri, c’est le drame. Un type se poste devant la porte, nous fixe en mâchant son chewing-gum, de la même manière que les vaches mangent de l'herbe.
« Vous êtes étudiantes ?
- Oui.
- Oui mais, collégiennes ou lyciennes ?
- Ben non… Etudiantes !»

Sur le coup on a pas bien réalisé que collégienne = 13/14 ans . Mais ça est, le type est catégorisé : beauf.
Je finis par comprendre que le beauf, c’est... un bénévole.
J’pensais vraiment pas que les mots beauf et bénévole étaient compatibles.
Le beauf raconte de la merde, et va en "salle de repos" prendre un gâteau ou un café tous les quarts d’heure.
Très utile, quoi.
On essaye de continuer à trier calmement. Mais plus ça va, plus j’ai envie de l’étrangler.
Au bout d’une heure et demi, je fais un barrage avec des sacs poubelles, pour plus qu’il entre dans la pièce. Mais il continue quand même à parler à Melle C., moi j’en peux plus, je l’ignore complètement.

Sur le chemin du retour, j’arrive même pas à en rire.
Une facture m’attend sur mon pallier.
Premiers signes d’agonie de l’écran de mon ordi.
-- > Première soirée de déprime.

Mercredi.
J’entre dans une période de grande estime de moi.
Petite illustration : chez Mr mon professeur :
« Tu vois, j’y arrive pas. »
« Elle est mauvaise ma position là, hein ? »
« Elle est fausse ma note... » Etc
Au moindre petit bâillement *Tu vois, tu l’ennuies* et j’en passe.
Bref, heureusement qu’il est payé, le monsieur ^^!

Le soir, psychopatho.
« Pour ce dernier cours, on va parler du suicide. »
Su-per ! Les dix premières minutes, je me dis que je ne tiendrai pas les 3heures, qu’à la pause je partirai par la petite porte de derrière.
Finalement, le cours est bien construit, donc je m’efforce de prendre un minimum de distance, et ça passe plutôt vite.

Jeudi.
Un message en sortant de psycho du développement : ma mère est de passage(!).
Je lui propose de me rejoindre chez moi, parce pas énormément de temps pour manger.
Les minutes défilent, les pâtes refroidissent, je commence à désespérer.
Et puis finalement « T’habites à quel étage, déjà ? » (Faut lui pardonner, c’est la troisième fois qu’elle vient ^^.)
J’ai quand même le temps de lui présenter Willow (le cello).
Oui, j’ai oublié de l'annoncer : ça y est, il est baptisé ! Merci à sa marraine de m’avoir aidée :p . (Rien à voir avec Buffy, que j’ai dû regarder en tout et pour tout dix minutes dans ma vie. Oui je sais, j'ai loupé une partie de mon adolescence, j'en suis bien consciente.)
Ca évitera qu’en tapant v i o l o n c e l l e + mon prénom dans google, on tombe directement ici...
Je précise que ce n'est pas parce que vous n'êtes pas sa marraine que vous ne pouvez pas venir le voir, hein ^^.

Vendredi.
Le matin : cours, donc ça va, y a des gens et tout ça.
Mais rien l’aprèm, et au lieu de réviser, je déprime (je vous épargne les petits détails pathétiques, mais j’avais pas de chocolats, quand même !). Le soir, je me dis qu’Houda va me sauver, mais non : pas là. Je poursuis donc ma soirée-déprime.
Comme ça après je culpabilise, voyez comme c’est organisé tout ça.

Samedi.
Je devais vraiment avoir une voix de fille désespérée la veille au téléphone : mon père et Petit frère décident de faire un geste pour mon ordi, ils débarquent pour un troc d’écran, et faire un peu le ménage dans mes fichiers.
Du coup, aujourd’hui, je peux taper mon dossier tranquillement, sans que l’écran ne s’éteigne toutes les deux minutes.

Bon, j’espère que la semaine prochaine j’arriverai à regagner quelques points d’estime, histoire que je sois pas totalement en décalage avec les gens. Parce que vous comprenez, c’est Noël : il faut être heureux.

dimanche, décembre 03, 2006

Partout, tout le temps.

Une semaine plutôt "sans". M'enfin.

Il y a quand même eu la grande émotion de la semaine. Juste avant les trois heures de dictée intensive du mercredi soir (--> psychopatho).
Je faisais mes "exercices de la semaine", et puis, j'en ai eu marre des cordes à vides. A force de tâtonner, ma première gamme est née.
(Bon, elle n'est pas toujours très juste, et j'ai appris entre temps que ce n'était pas les bons doigtés ^^)

Notons que c'est l'instru' parfait : les bouts des doigts de la main gauche souffrent un peu, mais la main droite, pas du tout, donc aucun problème pour écrire !

Il est partout : dans mes oreilles quand je marche dans la rue, en cours aussi, les rares fois où on n'a pas de notes à prendre, je travaille ma position d'archet avec un stylo (ma camarade de banc attitrée va finir par fuir ^^).

Devant mes yeux aussi.


Tout le temps.


Quelques photos, encore.


Une loupée, parce qu'on me voit mal : c'est parfait.
(En même temps, on peut remarquer que ma position n'est pas bonne : bras gauche bien trop bas. )

Et surtout celle ci, sur laquelle la couleur de l'instru' ressort bien.


Promis, j'arrête bientôt d'en parler !


jeudi, novembre 23, 2006

Là où s'arrête le poids des mots.

Un an.
Parce que par association, c'est devenue la sienne, de comptine.



(Trop rapide, et la vidéo est sombre, mais je voulais garder la "première prise", alors, tant pis.)

mardi, novembre 21, 2006

La voix d'un homme, les courbes d'une femme, que l'on tient comme un enfant.

Tout a commencé le vendredi 3 novembre, après un "T’es allée voir chez *nom du luthier* s’il en avait pas d’occas’ dans tes prix ?"
Honnêtement, je n'y croyais pas du tout, mais c’était l’occasion de pousser la porte que je n'avais jamais osé pousser jusque là…

"J’en ai peut être un qui peut vous convenir. J’vais voir, j’vous le monte si il est présentable !"
Je m’attends à voir un instru’ fissuré de partout ^^… Mais, pas du tout !
Vernis clair, il a trois/quatre ans, donc il est parfait (vaut mieux ne pas avoir un violoncelle neuf quand on débute, histoire de ne pas « mal » former le son), et... dans mes prix !
"J’vous le réserve, alors ?"

Quatre jours après, j’y retourne avec Mr. mon professeur.
(Cette fois, le luthier me tutoie ^^)
Résistant, bonne sonorité, vraiment rien à signaler… Donc c’est officiellement mon futur Mien !

(Grosse) Fausse joie samedi dernier : « Fermeture exceptionnelle : congrès ».

Et puis, aujourd’hui.
Une journée qui commence par les deux heures de TD de neuro les plus longues de ma vie.
Et surtout, la pluie qui tombe par cordes, et qui ne s’arrête pas.
(Mais à midi, un colis sur mon pallier ;-) !)

16h35, fin des cours, descendre au centre-ville.
17h00, je pousse la fameuse porte.
Comme il pleut beaucoup, ça m’inquiète. Alors le Monsieur met le violoncelle dans un grand sac plastique, avant de le mettre dans sa housse.
On parle un peu. Le violoncelle est dans mes bras, ça y est, je commence tout doucement à réaliser.

Après avoir signé le plus gros chèque de ma vie ^^, je repousse la porte. Il ne pleut plus, pas besoin de courir jusqu’au bus*.

Voilà :-).

J’vous épargne les « il est trop beau !!! ».
On fait connaissance, depuis quelques heures.
Je crois que j'illustre bien la notion de sublimation de (ce cher) Freud ^^.


L’archet… Une fois sur deux la note (non encore identifiée) est à peu près juste , et celle d’après, ça ressemble à… Un chat qu’on égorge.
(Rassurez vous pour mes voisons : j’ai pris une sourdine !)

Premier cours demain aprèm, avant mes trois heures de psychopatho.

Bon, je commence à me préparer psychologiquement à le laisser tout seul demain pendant que j’serai en cours.
(Non, je ne vais pas dormir avec, de toute manière, bien trop peur de l’écraser ^^).




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:-)





*Son vrai nom risquerait de mettre en péril mon anonymat :p


dimanche, octobre 29, 2006

Pas groupie, mais * :-) *

Prenez trois (petites) demoiselles. Mettez les au concert de Vincent Delerm, alors qu'elles n'apprécient que très moyennement son nouvel album. (Places achetées avant l'écoute ^^).
Au final, vous obtiendrez ça -> :D

J'explique.
Déjà, quand on est arrivées (en retard de 10 minutes, pour des raisons que je n'ose pas détailler ici, histoire qu'on ait trop honte :p), en levant les yeux sur la scène, qu'est ce que je vois ? UN VIOLONCELLE! (Promis, j'ai pas pleuré.)
Tout de suite, j'ai pardonné au monsieur derrière son piano les arrangements bizarres de son dernier album.

Les chansons passent, dont quelques unes de ses anciens albums (mais pas Cosmopolitain, on peut pas tout avoir dans la vie.)
Le tout aggrémenté de vidéos, rétroprojections, petites mises en scène et surtout d'(auto)dérision.

(Il est tout à droite ^^.) Photo prise par Melle J.

Tout ça pour dire que Vincent Delerm n'est pas juste un type qui chante des choses comme Aujourd'hui, j'suis sorti de chez moi, j'ai vu un chien et une vieile etc, cloué à son piano.
Si vous en avez l'occasion, allez le voir sur scène, vraiment. (Euh, sauf en cas d'allergie sévère ^^.)

Voilà, c'était mon coup de coeur du mois :).


dimanche, octobre 22, 2006

Vents et marrée (basse).

Quelques efforts, maladroits, des deux côtés. D'ailleurs, je crois qu'il y a plutôt trois, de côtés.

Petit frère dit qu'il veut faire comme moi : bac L, fac de psycho, les Restos...
Quand il m'a demandé combien de moyenne j'avais à son âge, j'ai préfère prétendre que je ne m'en souvenais plus.
Y a plus qu'à espérer que quand il aura moins de problèmes d'hormones (eh oui, ça commence déjà), il s'ouvrira d'autres portes.
Et que personne ne suive mes traces.

J'ai participé à leur nouvelle activité du dimanche : rouler sous la pluie.
Le premier quart d'heure, on se laisse bercer, mais ça devient assez vite lassant, surtout quand le principal sujet de discussion est le grand prix de formule 1 du soir...

C'était tout de même l'occasion de parler du violoncelle, de mes petits projets qui prennent vie.
D'ailleurs, j'ai remarqué que la plupart des gens commencent par répéter "violoncelle", et puis très vite, ça devient "violon".
Alors, j'ai expliqué que non "Violon, alto, violoncelle, contrebasse : du plus aigu et plus petit, au plus grave et encombrant. Donc tu vois, le violon et le violoncelle, c'est pas pareil, c'est un peu comme si tu comparait une mobylette à une moto."(Au passage, mes excuses aux violonistes, que je ne discrime pas, hein.)
Je n'en dirai pas plus : j'attends que tout ça se concrétise encore un peu plus. Mais, bientôt. :-).

Avant de rentrer, il a arrêté le moteur. Parce que je voulais voir la mer.



Mais comme il pleuvait, que le vent soulevait dangereusement ma jupe, et que petit frère boudait dans la voiture, on l'a rapidement quittée.

Et puis, voilà. Dans moins de deux heures, une nouvelle semaine recommence.



EDIT (2/11/06)

Tiens, c'est amusant... Un écho.




mercredi, octobre 04, 2006

Y a des jours où on se dit qu’on a bien fait de se lever.

Tout commence ce matin, 10h.
Alors que j’attends de trouver la motivation nécessaire pour sortir de mon lit et aller finir de taper mes cours de la vieille, on sonne : le plombier commandé par la gardienne.

Une fois le monsieur entré, je me rends compte que sur l’étendoir, en plein milieu de la pièce, y a quasi tous mes sous-vêtements qui sèchent… Donc je reste plantée devant, le temps de retrouver assez de neurones pour avoir l’idée de mettre un drap par-dessus.

Ca parle beaucoup, un plombier.
Au début, c’était des « Oulala », légèrement angoissants… Et puis il s’est rapidement mis à me raconter sa vie. "Vous êtes étudiante en droit ?" "Ah, en psycho ! Ben vous devez être dans la même fac que ma femme, elle est en troisième année de socio !"
Comme le monde est petit ^^.

16h30, direction la fac pour mes 3 heures de cours du mercredi. (Comme, la vie est dure.)
Arrivée dans le hall avec mademoiselle C., je croise Alicia (tu veux être une anonyme aussi ? :p) qui a failli me faire avoir une crise cardiaque : "Les résultats sont affichés !"
Oui, faut que je précise qu’en début de semaine, un foudroyant beug informatique repoussait les résultats à « ultérieurement »... Donc je pensais qu’ils ne seraient pas (ré)affichés avant au moins vendredi.
Je tourne les pages en tremblant de partout, et… C’est bon, j’ai mon année en entier, même pas de S1 à rerattrapper comme je le craignais !!!
Moment de joie intense,larmes aux yeux et tout et tout.
(Du coup, demain j'irai vider mon compte pour obtenir le bout de carton qui fait que vous êtes un(e) vrai(e) étudiant(e).)

Avec mademoiselle C., on va s’installer dans la salle de psychopatho', hyper motivées.
Dix, vingt, trente minutes passent, sans prof.

Champ’ (y a plus qu’à prier pour qu’il ne tombe jamais sur mon blog ^^) tout content de pouvoir faire une annonce : pas de prof aujourd’hui, « vous pouvez rentrer chez vous ! »

Journée épuisante, n’est-ce pas ?

Direction la Fnac, à la recherche d’A l’Ouest d’Olivier Adam.
Sauf que ça fait deux semaines qu’ils l’ont commandé, il n’est toujours pas arrivé.(Amazon me sauvera.)
Du coup, j'suis restée avec Delerm (Philippe) et sa Sieste assassinée, jusqu’au « Il est 19h, nous vous invitons à regagner les caisses, le magasin va fermer. » (Vous croyez qu'il y a des gens qui se forcent à acheter quelque chose, parce que la voix dit « les caisses » et pas « la sortie » ? )

Dernier détour : traiteur asiat’, histoire de marquer un peu le coup ^^.
En passant devant Pouf land, je crois entendre Never fall in love d’Emilie. Mais non, impossible… Hallucination auditive, ma pauvre !. Je retourne sur mes pas et... si..!
Un des plus grands chocs de ma vie.

D'ailleurs, en parlant d'Emilie, comme j'suis de bonne humeur, je partage...


vendredi, septembre 29, 2006

Mode plaintes ON.

C’est parti !

A 15h45, Audrey rejoint mademoiselle E. et une de ses amies devant la fac.
Objectif : se frayer un chemin jusqu’aux résultats.
Finalement, beaucoup moins de monde que prévu. On tourne les pages nerveusement, jusqu’ à trouver nos noms.
"Putain, j’avais 8 et quelques, maintenant j’ai encore moins !"
Là, le cœur d’Audrey accélère encore un peu.
Plus qu’une page… DEF. C'est-à-dire « défaillante », comme si elle ne s’était pas présentée aux épreuves.
Elle ferme les yeux deux secondes, les rouvre, mais non, toujours DEF.

La panique monte, direction le secrétariat.
"Excusez moi, j’crois qu’y a un problème avec mes résultats… J’suis défaillante sur le papier, alors que…
- Revenez lundi avec votre relevé de notes de la session de juin.
- Oui mais, lundi c’est la rentrée, et du coup j’sais pas si j’suis en L1 ou L2…
- Ben je sais bien ! Revenez lundi !"

Ok, gé-nial.
On respire, et on redescend.

Plusieurs personnes sont dans le même état, « DEF » alors qu’elles se sont présentées aux exams.
"Pas la peine de monter au secrétariat, vous allez vous faire rembarrer, faut repasser lundi."

D’après ce qui est affiché, E. n’a pas son année. Heureusement, son amie, qui n’est pas étudiante dans cette fac (de merde), essaye de détendre l’atmosphère du mieux qu’elle peut.

Sur le chemin du retour, E. appelle plein de gens pour aller boire un café, pour se remonter un peu le moral.
(Audrey, on s’en fout, hein, elle est pas invitée. )

Début de soirée, direction l'entretien pour donner des cours particulier d’anglais à un collégien.

C’est fou ce que les gens puent dans le métro (ou tram, pour les gens qui sont pas de la région ^^).

40 minutes d’avance, à marcher, sans trop s’éloigner pour ne pas risquer de se perdre.

18h, Audrey retourne devant la maison au portail blanc, en se disant que c’est un peu bizarre que tous les volets soient fermés.
Elle sonne, personne.
Elle décide de revenir dans 15 minutes.
Son deuxième tour de pâté de maisons terminé, elle re sonne. Toujours personne. Et l’hypothétique employeuse est sur répondeur.

Ne voulant pas se recoller aux gens puants dans le métro, Audrey décide de prendre le bus. Comme les journées de merde le sont jusqu’au bout, elle se trompe de sens.
Donc elle rattend le (bon) bus.

Une pauvre conne s’assoit en face d’elle, et la dévisage.
Regard méchant, regard de dépressive, rien n’y fait, visiblement ça amuse beaucoup la conne.
Donc Audrey va s’asseoir plus loin, et (re)met Tiersen dans ses oreilles, très fort.

Une fois arrivée, elle va sonner chez sa voisine, histoire de socialiser un peu, et de se changer les idées.
Pas là. (C’est le moment où Audrey rit nerveusement toute seule tellement elle en a marre.)

En résumé : joie et bonne humeur ^^ !

L’emploi du temps de L1 est imprimé, au cas où…
Objectif du week end : dormir le plus possible, ne pas penser.

Ca y est, j’ai fini de me plaindre !
Y a plus qu’à espérer que la semaine qui vient ne sera pas aussi pourrie qu’aujourd’hui.

vendredi, septembre 22, 2006

Méfiez-vous des diviX.

De retour en salle info, ça faisait longtemps !
Eh oui, à l’heure qu’il est, mon ordi est à moitié décédé.
Tout a commencé avec A la folie pas du tout. Alors qu’Angélique sortait de l’HP, le diviX a explosé dans le lecteur. (Non, ce n’est pas une blague.)
Donc hier : journée dehors.

Après avoir parcouru la ville pour trouver tout ce qui faut pour l’invitation annuelle des parents à manger, j’apprends qu’ils n’ont plus envie de venir.
Ayant horreur que les gens se forcent à, je ne précise pas que j’ai déjà tout acheté.
Le point positif, c’est que j’ai plus besoin de faire de courses pour la semaine.
(Mon père viendra quand même dimanche aprèm pour tenter de ranimer mon ordi. Priez pour lui ^^).

Donc, le soir, je déprimais sur mon synthé, lorsque ma voisine_de_connexion est venue sonner. Elle, déprimait à cause de l’individualisme ambiant. (Elle est marocaine, et a un peu de mal à s’adapter.)
Comme quoi, les déprimées s’attirent ^^.
Deux heures à parler d’Inde, de Chine, de Pérou… Vous l’aurez deviné, mon nouveau but dans la vie, c’est de trouver un riche héritier, minimum 80 ans.

Demain, Je vais bien, ne t’en fais pas. Sur la défensive, vu que […], mais ça meublera mon aprèm.

A très vite :-).

jeudi, septembre 14, 2006

Liberté retrouvée.

Aujourd'hui, à 10h, j'ai retrouvé ma liberté.
(Résultats : la vieille de la rentrée.)

Même que j'ai eu une place juste en face du meilleur surveillant-d'exams croisé jusque là :
- entre dans l'amphi en milieu d'épreuve en criant "Ohé, qui n'a pas de sujets ???"
- précise "Surtout, éteignez bien vos portables !"
Cinq minutes après, la chose accrochée autour de son coup se met à sonner... J'espère que c'est un chargé de TD celui là ^^. (Alicia, c'est un peu Bernard version jeune, physiquement. Tu vois lequel c'est ? :p)


Dans un tout autre registre, y a eu le weish-poète, aujourd'hui.
Alors que je me promenais avec une camarde faquienne (et oui, les rattrapages, ça permet de créer des liens ^^), que je tentais de rassurer "Mais non, t'inquiète pas, ici ça craint pas, j't'assure", une chose à casquette s'est arrêtée de l'autre côté de la rue, en nous fixant. Et il s'est mis à euh... rapper, dirons-nous. Sauf qu'on a pas compris les paroles.
"Regarde, il vient même de composer quelque chose pour nous !"
(On a quand même accéléré, hein ^^.)

Sinon, après avoir pas mal hésité, j'ai décidé de partager mon morceau-décompression. Vous savez, quand il est 4h du mat' et que vous angoissez.
Du Bach, tout simplement parce que mes doigts retrouvent le chemin tous seuls : merci au conservatoire ^^.
D'ailleurs, j'ai (enfin) osé imprimer quelques partitions de Tiersen. Eh oui, Tiersen, c'est sacré, ça ne s'abîme pas... Bref, peut être plus tard. En attendant, faut aller chez
Lara !


(Le son et l'image sont décalés de trois secondes, par contre.)


J'attends de voir ma presque voisine danser, maintenant ;-)

mardi, août 22, 2006

Réaliser.

Elle qui avance d'un pas décidé, et moi qui trotte derrière.
Briser le silence, vite... Chercher quoi dire, mais non. Rien.
Ecouter mes chaussures de (fausse) danseuse résonner sur le trottoir.

A cent pas du cinéma, une "nouvelle" boutique : quelque chose à dire !
"C'est nouveau ça, non ? T'y as déjà été ?
-Non."

Observer les gens qui chuchotent, entre la pub et le début du film. Rester concentrée sur le col de la dame de devant, ça va aller, le film va bientôt commencer.



Se rappeler des examens du conservatoire, au début. Jusqu'à l'odeur des lieux. Avoir envie de (re)jouer sur un vrai piano.

Et très vite, une boule à l'estomac. Peur d'être en train de devenir comme la tourneuse : glaciale.

Retour semblable à l'aller.

"J'te fais réchauffer quelque chose ?
-Non, je mange pas. J'vais boire un thé.
- ...Ok."
Se dire qu'il faut qu'on mange, nous.

Respirer, fermer les yeux,
deux minutes.

jeudi, août 10, 2006

Futurs touristes parisiens ? Ne manquez pas Notre Dame !

Cette cathédrale vous évoque beaucoup de choses, n’est-ce pas ?
L’art gothique, la Galerie des Rois,Victor Hugo, l’étoile de bronze à partir de laquelle les distances au départ de Paris ou de France sont mesurées…

Bien sûr, une fois devant cet imposant monument, vous vous dites que la façade est magnifique.



Mais qu’en est-il de l’intérieur de LA cathédrale des cathédrales françaises ?


En entrant, vous risquez d’être éblouis. Non non, pas par la lumière divine… Par les flashs des appareils photos.
Tout de suite, vous pensez "Pff, aucun respect pour les pratiquants !". Et puis, vous tournez la tête vers les chaises-pour-prier : des gens affalés, qui discutent, ou font la sieste.
C'est à ce moment qu'à votre tour, vous sortez votre appareil photo.

Après quelques pas, quelque chose qui vous rappelle l’effet vitrine des transats de Paris plage...
A part que là, la vitrine est bien réelle. Comme il y a un prêtre à l’intérieur, une chaise en face de lui, vous en déduisez qu’il s’agit… d’un confessionnal !

Eh oui, après « Bronzez sur une estrade de faux sable, au milieu des passants», « Confessez-vous en public » !

(Illustration à venir, Bloggerrefuse que la photo ne passe (censure ? ^^).)

Passons maintenant à la partie commerciale de Notre Dame.

Evidemment, on y trouve les traditionnels cierges.

(Remarquez au passage qu'un cierge vaut plus cher qu'un coca-parisien...)

Tous les dix mètres, un distributeur.

Un peu plus original que les cierges, les "cartes prières". Eh oui, il faut bien ramener un p'tit souvenir, tout de même !


Notez qu'il existe aussi la version "Médaille", si vous étes à la recherche d'un cadeau.


Y a pas à dire, Notre Dame est un grand lieu de culte...!



Pour terminer (et cette fois, sans second degré), nous vous conseillons fortement d'attendre que la nuit tombe avant de quitter le quartier.
Saint-Michel, c'est plein de vie, la nuit :-).
Petit extrait :



Envoyées spéciales,

;-)

mardi, août 08, 2006

Y a quelque chose de la vie dans tes yeux qui rient.*

Quelques heures entourée de gens habités, par une passion.
Une flamme qui scintille dans leurs regards.

L'art et la vie entremêlés.

Ma presque voisine, encore merci pour cette après-midi, un pied dans ton univers.


(On trouve un peu de Graham sur le net, quand même :-) ! )

Et puis, merci au danseur-dragueur, qui m'a dit quelque chose qui m'a fait très plaisir... J'finirai bien par (oser) m'y mettre ;-).

J'en profite pour partager cette vidéo de Polina Seminova :


* Ta p'tite flamme, Amélie les Crayons.

lundi, août 07, 2006

De retour.

Première soirée seule, après une vingtaine de jours avec.
Paris et sa magie.
Retrouvailles, rencontres, et puis la Culture. Notre Culture.
Approcher l’absolu, mais en avoir peur. Alors, s’absenter, par moments (pardon).

Restent les étincelles.

jeudi, juillet 06, 2006

Le mystère de la robe-SOS.

Ce matin, je suis partie à la recherche d'une jupe que je ne trouve plus depuis un an : je pense donc l'avoir oubliée ici avant de déménager.
Je retourne (l'immense) montagne de linge à repasser.
Tout au fond, je tombe là dessus :



Du 18 mois, la robe. J'ai 18 ans.
J'comprends vraiment pas ce qu'elle faisait là. Ca fait bien longtemps qu'il n'y a plus de vêtements de bébé chez mes parents... Etrange.
Bref.
Ca m'intrigue, je décide de jeter un oeil à mes vieux albums photos...


Ca fait très future dépressive/acheteuse compulsive quand même ^^.
Les larmes, la robe-SOS, le prix encore attaché au bob bleu (25 francs 50, si vous ne voyez pas. Eh oui, c'était l'époque où les prix étaient encore raisonnables) : tout y est !
(Rassurez-vous, je n'étais pas une enfant battue.)

Pourquoi est-ce que je n'étais jamais tombé dessus avant ? Et surtout, qu'est-ce que cette robe faisait là ?
Le mystère reste entier.

lundi, juillet 03, 2006

Lettre ouverte.

11 février 2005, le jour où j’ai commencé à ouvrir les yeux.
Voir ce que personne ne veut voir.

Ils sont grands ouverts depuis quelques jours. Le déclic ? Un vélo d’appartement devant une télé, et des tas de pamplemousses.

J’ai voulu écrire. Mais non, j’ai trop peur du résultat.
Trop de violence en moi, et pas assez de recul.
Pourtant tout était clair, depuis le début.


Il suffisait d’ouvrir les yeux.

Pour remplacer la relation fusionnelle qui n’a jamais existé, une compétition malsaine, sans faim.
Pourquoi est-ce que j’ai mis autant de temps à comprendre ?
La vérité était trop dure à entendre ?

Tu as encore trop d'impact sur moi. Il faut que je me protège.
D’ailleurs c’est ce que je faisais avant, inconsciemment, en te fuyant.
Je ne veux pas de ce pré-conditionnement. Tu n'en mesures pas les conséquences.


Depuis un bon moment, je stagne. Toujours les mêmes blockages. Il me faut continuer à construire, pourtant. Les briques sont là, à mes pieds. Seulement, je n’y arrive plus toute seule. J’ai besoin d’un modèle, et tu n’es pas le mien.

En espérant que tu te rendras à l’évidence, un jour.
Je n'en ai pas l'air, mais très sincèrement, je te plains.

mercredi, juin 14, 2006

La Nature ne nous fut pas clémente.


Yann Tiersen - La boulange

Parce que j'aime beaucoup... L'ambiance, tous les instru'... Par contre, la violoncelliste à côté des toilettes, ils auraient pu s'abstenir^^.


Le printemps s’en est malheureusement allé, assez brutalement. C’est l’été avant l’heure, on étouffe.
Heureusement, les amphis se vident, il y a de moins en moins de monde… (Abandons ?)
On gagne un peu d’air, au moins.

Et puis, rentrer à pieds parce Tu t'rends compte, c’est sûrement la toute dernière fois qu’on s’voit, j’sais pas si j’vais venir au dernier partiel. D’accord, on prolonge un peu.
Deux kilomètres de pente, juste la route et une sorte de petit bois sur le côté. Pas de trottoir.
Une fois les premiers mètres passés, on arrive dans une superbe zone d’orties. En jupe, à moins d’être maso, c’est franchement pas génial… Je finis donc par marcher sur la route, tant pis.
Je remercie d’ailleurs tous les automobilistes qui sont passés de m’avoir gentiment évitée (^^), sans klaxonner. Oui, ça fait partie des quelques avantages de l’été : les gens crèvent de chaud, mais ils sont plus aimables.

Après la pente aux orties, décider de finir en bus. A part que le conducteur a eu la bonne idée de mettre sa radio en version haut parleur, foot oblige... En blasée-du-foot qui se respecte, je suis descendue bien avant mon arrêt ^^.

Ensuite, le désormais rituel tour sur les quais avec Al'. Après chaque exam, vous pouvez être sûrs de nous trouver là bas, le soir.

D'habitude, on y reste jusqu'à 21h/21h30, heure à laquelle l’endroit devient infesté de pervers, nous obligeant à fuir.
Aujourd’hui, on n’a même pas pu rester jusqu’à l’heure des pervers : grosse averse accompagnée d’orages. (Si vous avez croisé deux filles trempées, courant comme des folles en riant, c’était peut être nous).

Enfin, en rentrant, L’aventure du jour : une madame coincée dans l’ascenseur. La faute aux orages/pannes d’électricité.
L’agence ne répond pas, j'appelle donc les pompiers. (D’ailleurs, faut pas être pressé(e), après deux minutes de « Votre appel va être pris en compte », un monsieur peu réactif : si vous ne parlez pas, lui nous plus ^^ ! J'ai failli oublier de lui donner l'adresse… Heureusement que ce n’était une asthmatique en pleine crise…)


Pendant ce temps, un voisin est censé rassurer la fille dans l’ascenseur : "Euh… On dirait que les pompiers vont être longs... Vous paniquez là ? Oui ? Ah... Euh, vous le dites si ça va pas, hein ?"


Ca s’est quand bien fini tout ça : les pompiers ont sauvé la madame des griffes de l’ascenseur ^^.

vendredi, juin 09, 2006

A mi-parcours.

Voilà, le plus dur est passé.
Sans trop de commentaires, dirons-nous. Soit c’était un fiasco total, soit je pense avoir tout juste la moyenne.
Le pire reste quand même la neuro. (Précisons qu’en neuro, je ne comprends qu’une fois sur trois.) Evidemment, au partiel, que des questions sur ce que je n’ai pas compris (= le poly’ qu’il nous a balancé parce que Monsieur ne tenait pas à rattraper les cours).
Rien de ce qu’on a vu en TD, ni en cours. C’est officiel, ce prof, je le hais.

Comme je dors peu en ce moment, je suis dans un état (légèrement) second, qui m’empêche de m’apitoyer sur mon sort. Donc, au lieu de pleurer sur ma copie de neuro (^^), j’ai fait un liste de tous les points positifs si je rate vraiment mon année :
Comme j’ai tapé tous mes cours, je n’aurais pas besoin d’assister à beaucoup de CM. Donc plus de temps pour :
- aller voir ce qui se passe en socio et en lettres
- essayer gagner un peu d’argent (--> violoncelle !!!)
- GENEPI (en réflexion. Vraiment tentée depuis que mon option psycho-physio’ du détenu...)

…Bon, c’est déjà pas mal, non ?

Je vais tout de même essayer de me rattraper…
Demain anglais (miam !) et stats ( hum, ça risque d’être assez comique).
Alors au programme cet aprèm : bourrage de crâne et, comme il faut beau, autant joindre l’utile à l’agréable : petite ballade-distribution de lettres de motiv’.


Ensuite il ne restera que trois exams, la semaine prochaine, et ça sera la fin.





Corpse Bride, Piano Duet.

[J'en profite pour lancer un avis de recherche : si vous avez la partition de ce quatre mains, manifestez-vous s'il vous plaît !
(Pitié ^^). ]

lundi, juin 05, 2006

Fleur de pot.

Il y a encore peu de temps, je lisais très vite, je dévorais.
Maintenant, je savoure chaque mot, un par un, lentement.

La parole… C’est plus complexe.
Que dire ? Que censurer ?
Où est la limite ?
Alors je garde, ravale, inhibe. Ne pas risquer l’incompréhension… Et donc, la déception.
Eh oui, presque aussi exigeante avec les autres qu’avec moi-même.

Avec les années, les larmes ne montent plus à la moindre contrariété, on apprend à les contenir. Mais je suis toujours aussi à vif, au fond.
A fleur de peau.

La barre est haute. Trop.
Quand est-ce que je le ferai, ce [p***** de] deuil de la perfection ?!
Un combat contre soi-même qui commence à devenir usant. Vraiment.

Certains jours, avoir tellement honte d’être. Ne plus oser sortir, s' imposer aux autres. Ne plus savoir quoi faire pour s’effacer.

Des touches noires et blanches comme de l’encre et du papier, les jours où je ne sais plus manier la plume.


Je préfère passer le relais à la demoiselle à la voix féerique.


Emilie Simon - Come as you are (Nirvana)

[ Ca ira vite mieux ! ;-) ]

mardi, mai 30, 2006

Hier.

Diplôme tant désiré enfin récupéré. Voila, je ne remettrai plus les pieds au lycée.

Commençant à saturer niveau révisions, je me suis accordée une pause avant de sauter dans mon train :

Volver.


Oscille, entre humour et drame. Pas une pointe de fatalisme, pourtant. De l'Humain, tout simplement.
Juste bouleversant.
Je cherche mes mots... Mais non, rien. Tant pis, le silence se chargera du reste.

mercredi, mai 24, 2006

Vive YouTube !

C'est pas la grande joie.
Exams qui approchent, cauchemards réccurents, entre autres.
Ma mère qui m'appelle pour savoir si ça me dérange qu'elle utilise "ma chambre" pendant les grandes vacances, parce qu'elle aimerait recevoir des gens. (Evidemment, je l'ai pris comme un Reste où tu es, surtout, on est très bien sans toi. Ce que je ne veux pas l'entendre dire, quoi. Même si je sais que [...].)

Seule et vide de sens.

[Mode plaintes off]

'Fin bref, c'est bien pas grave : je dors moins, donc j'ai plus de temps pour réviser !
Visite médicale [obligatoire] vendredi. Ca me stresse, mais c'est une bonne occasion de faire un bilan.
Et j'me suis trouvée un super ami, toujours là pour me remonter un peu le moral : YouTube.
Ah, il faut que je partage un peu, quand même...

Une Artiste encore trop peu connue

Parce que je ne m'en lasse pas.

Pour terminer, un zeste de Björk, et un pétale d'Emilie.

mercredi, mai 03, 2006

"Le bonheur est simple comme le sourire d'un enfant."

De retour d’une semaine en Auvergne.
Du soleil, de magnifiques paysages.

Et des proches, surtout.

J’ai pu constater que les pervers n’épargnent pas les villes perdues au milieu de nulle part.
Alors que nous étions tranquillement en train de bavarder à la terrasse d’un café, entre filles, un type s’approche de notre table.
« Excusez moi… » Et il commence à enlever son gilet.
Je tente (vainement) le regard « On lève le camps là !», pensant qu’il s’agit d’un exhibitionniste.
Je lève les yeux, pour estimer le temps qu’il me reste pour rassembler mes affaires et fuir, et là, je tombe sur l’inscription de son t-shirt : Charmeur Intelligent Amoureux. (Fallait voir sa tête, aussi ^^ !)
Surtout, ne pas rire.
Ca doit être un pari... Mais non, il n’y a strictement personne dans les parages.
Il se met à nous demander à chacune notre numéro. J’ai pas pu tenir, entraînant les autres : en quelques secondes, on rit tellement qu’on en pleure.
Celui là, il mérite d’être dans le top 5.

Sinon, je suis amoureuse.
Il s’appelle Sam, il a 19 mois.

:-)

Plus sérieusement, il est génial ce ptit bonhomme.
Dés le premier soir, je me suis dit « Je veux le même quand je serai grande ».
Une semaine pour se découvrir.
Au final, une jolie complicité est née.
Toute fière de lui avoir appris le mot « étoile ».
C’est un réel bonheur de pouvoir participer à la construction d’un petit être... Ca aide à revenir à l’essentiel, aussi.
J’y retournerai très certainement cet été !
Beaucoup de liens se sont évincés au cours de cette année. Je suis ravie d’avoir consolidé ceux là.


On a même réussi à me faire promettre d’aller voir un médecin. (Sachant que j’ai horreur des médecins, il faut vraiment que j’agonise pour m’y rendre… Ca doit faire deux ans et demi/trois ans que je n’ai pas consulté qui que ce soit...) Il faut que je me motive avant août.

Petit escale à Paris (et son ciel gris…), le temps de voir Inside man, de prendre la ligne 14 (j'adore prendre cette ligne.
Le pire, c'est que c'est vrai.) et de boire un Moka blanc hors de prix.

Et me revoici dans mon antre.
Les cours enfin repris… D’ailleurs, il serait peut être temps que j’aille attendre le marchand de sable...



lundi, avril 03, 2006

Contre l'ennui, les questionnaires.

J'ai feuilleté pour la énième fois Les Fleurs du mal et La nuit remue (Michaux).
Ensuite, j'ai relu Huis clos de Sartre, en espérant à chaque fin de page que mes yeux ne tiendraient pas une page de plus.
Huis clos terminé, je m'ennuie.
Alors, je vais remplir ces fameux questionnaires, qui traînent sur pas mal de blogs.

Commençons par la musique.


# : 3-0 – Les Ogres de Barback
A : A ton étoile – Noir désir
B : By Foot From - Jorane
C : C’est quand le bonheur ? - Cali
D : Depuis toujours – Louise Attaque
E : Everybody knows that you are insane - Queens of the stone age
F : The Frozen world – Emilie Simon
G : Gabriel - Lamb
H : The Heart Asks Pleasure First - Michael Nyman
I : Ironic – Alanis Morissette
J : Je suis venu vous voir – Mano Solo
K : (Pas trouvé !)
L : Lise – Emilie Simon
M : Le Monde entier – Mano Solo
N : Non dits – Olivia Ruiz
O : On the dark side of the Moon - Fleur
P : La Parade – Yann Tiersen
Q : Quand je marche - Camille
R : Rose hybride de thé– Emilie Simon
S : Stay - Jorane
T : La terrasse – Yann Tiersen
U : Unison - Björk
V : Vieil amant – Emilie Simon
W : Would if I could – Melissa auf der Mauer
X : (Pas trouvé)
Y : (Idem)
Z : Rondo alla Zingarese Presto – Brahms

On les trouve presque toutes sur http://www.radioblogclub.com/ , si y en a que vous souhaitez découvrir. (Encore merci monsieur Blue, pour le lien !)

Poursuivons.


1/ Une fois, ma mère a dit « Ah ben ça alors ! » en apprenant que j’avais eu mon bac.

2/ Je n'ai jamais mangé au restau’ tenu par des aveugles, sur Paris. Il a l’air chouette !

3/ Quand j'avais 5 ans, à la cantine, je mâchais ma viande, et puis je la gardais dans mes joues, comme un hamster, pour pouvoir la jeter, après. Je pensais que ça se voyait pas.

4/ Le collège c'était une (très) mauvaise période. Que des mauvais souvenirs. J’ai béni le lycée, ensuite ^^.

5/ Je n'oublierai jamais certains moments, de vrai Partage.

6/ Une fois j'ai rencontré une Oiselle, une Jongleuse, une Fée, une Oursonne, le même jour. Première vraie journée magique. Y en a eu quelqu’unes, après. Avec les mêmes, ou avec d’Autres.

7/ Il y a ce type qui un jour m’a demandé l'heure, mais sa tête m’a fait tellement peur que je suis partie en courrant. (C’est mal.)

8/ Une fois, dans un bar, ma cousine m’a fait rire au moment où je buvais (du thé, hein). Du coup, elle s’est retrouvée trempée.

9/ A midi, je rentre chez moi.

10/ La nuit dernière j’ai dû trop dormir. Voilà le résultat… !

11/ Si seulement on se compliquait moins la vie...

12/ La prochaine fois que j'irai à l'église, ça sera soit pour un mariage, soit pour un enterrement…
Qui a l’intention de se marier bientôt ?

13/ J'aime bien me laisser bercer au fond d’un bus, de la musique dans les oreilles.

14/ Quand je tourne ma tête à gauche, je constate qu’il y a trop de choses qui traînent sur mon bureau.

15/ Quand je tourne ma tête à droite, je vois l’évier.

16/ Tu sais que je mens, parfois.

17/ A la fac, euh, en ce moment, c’est pas la joie !

18/ Si j'étais un personnage de série TV, je ne sais vraiment pas lequel ça pourrait être, j’suis pas fan de séries télé.

19/ Le même jour l'an prochain ... On verra bien !

20/ Le pseudo qui m'irait mieux, j’en sais rien, je me contente de RoseNoire.21/ J'ai du mal à comprendre les maths !

22/ Si je retourne à l'école un jour c’est que la guerre contre le CPE sera terminée...

23/ Tu sais que j’aime bien le thé.

24/ Si je gagne un prix, la première personne que je remercierai : Nala (ma boule de poils) !

25/ J'espère beaucoup (trop ?) de choses… Parait que l’espoir fait vivre.

26/ Suivez mon conseil : ne me faites pas rire quand je bois.


27/ Le meilleur des petits-déj, euh, un chocolat chaud, peut être.

28/ La chanson que j'adore mais que je n'ai pas Vieil amant, d’Emilie Simon, mais je peux l’écouter quand même (voir lien plus haut).


29/ Si vous visitez ma ville natale, y parait que c’est une ville très fleurie, vous me direz si c’est vrai. (Je n’y suis restée que quelques heures : naissance, puis transfert vers un autre hôpital, parce que prématurée.)

30/ Pourquoi personne ne dit
...Là, j'suis pas inspirée ! Les gens ont plutôt tendance à trop parler, alors...

31/ Si vous passez la nuit chez moi ... Y a des chances que je vous prenne en photo pendant que vous dormez si vous ne précisez pas que vous y êtes opposé, avant de vous endormir ^^.

32/ Le monde peut très bien se passer de souffrances. Quoique, non, ça sert parfois, de souffrir. Alors on va dire... de drogues (sauf le chocolat, bien entendu).

33/ Je préfère torcher le cul d'un éléphant plutot que passer une semaine sans musique, ni livres, ni encens.

34/ Le mieux serait que j’aille commencer à me préparer pour aller à l’AG de ce matin.

35/ Eh, au fait, bonne journée !

jeudi, mars 30, 2006

Un aprèm midi sous ciel gris.

Mettez le nez dehors, deux heures trente.
Voilà ce que ça donne...

...Le bruit des sirènes toutes les dix minutes, (petite) manif’ oblige.
...Une heure de feuilletage à la Fnac (pleine curieusement pleine d'étudiants ^^)
...Un détour pour cinq minutes magiques, figée, devant la vitrine du luthier.
...Un pervers à doudoune rouge.
...Soixante-dix centimes pour un sourire et une poignée de main.

Et la pluie. Fine, mais constante.

Enfin, des paroles, attrapées au passage :
« France poubelle ! » en boucles [un bourré-désabusé]
« Ah ouais, Rimbaud, j’vois, c’est celui qui a écrit J’accuse ! » [Au rayon Parascolaire, côté Bac de français…]
« Ma maman ne veut pas que je mange des bonbons parce que sinon je vais avoir des canaris sur les dents ! » [Devant un magasin de bonbons :-) ]

mercredi, mars 22, 2006

Moments passés.

Lundi.
8h, devant la fac. Toujours bloquée, évidemment.
Les résultats des partiels (du premier semestre, hein ! Vous comprenez, il leur faut du temps pour corriger…) sont enfin affichés.
On est un petit groupe devant les portes à supplier les femmes de ménage de nous laisser entrer, juste pour voir nos résultats. Un quart d’heure de négociation.
Et la déception.
J’ai pas mon semestre. A quelques dixième de points de la moyenne.
Validé trois UE sur cinq.
Premier échec à un exam.
Pourtant, j’ai bossé, quand même. Mais pas comme il fallait. Dorénavant, ça ne sera plus que du par cœur bête et méchant.

Maintenant, j'essaye de relativiser.
C’est pas si mal, compte tenu de l’hécatombe générale.
Et puis, peut être qu’on faisant semblant d’y croire, je finirai par y croire vraiment…

Mardi.
Ne pas rester enfermée chez soi, pour éviter la déprime.
Alors, plutôt que de me cacher sous ma couette, j’ai choisi l’obscurité d’une salle de cinéma.

Mémoires d'une geisha.


Que ce soit d’un point de vue esthétique ou narratif : Ma-gni-fique.
Les couleurs, les paysages, le jeu des acteurs, la musique... Larmes aux yeux pendant tout le film, sans vraiment comprendre pourquoi.

Seule petite ombre au tableau : la fin. (Mais il parait que c'est parce que je ne suis pas romantique..!)
Bref, un pur moment de bonheur et d'évasion, à la découverte de la culture japonaise.

Et puis, les Restos, comme tous les mardis soirs.
Ce qui est bien, c’est qu’il y a toujours de l’animation !

Je commence le service. Tiens, le monsieur qui parle toutes les langues sauf le français…
- Are you französisch ? [Mélange anglais-allemand, ça commence bien !]
- Oui oui.
En répondant en français, j’espère qu’il me répondra dans la même langue… Mais non. Il se met à parler allemand à une vitesse pas possible, je ne comprends strictement rien. Alors j’attends qu’il finisse de parler, en pensant que V., lui, il aurait compris.
Quand il se met à me parler arabe, je décide de retourner en cuisine : plus de doute, il est plus qu'un peu alcoolisé, le monsieur...

Pour finir, la gaffe du soir.
En débarrassant une table, je m’aperçois qu’un monsieur n’a pas touché à sa part de gâteau.
- Vous préférez peut être un fruit ?
- Non non, merci, c’est gentil.
- Ah, vous n’aimez pas les fruits ?
- Non, c’est que… J’ai plus de dents *grand sourire* !
…Oups…

vendredi, mars 17, 2006

Dans la famille Handicapés des mots, je demande la fille.

Une boule dans la gorge, comme à chaque fois.
Appuyer sur le bouton "appeler".

En début de soirée :
- Allo, maman ?
- Oui... *voix endormie*
- J'te dérange ?
- J'étais juste allongée devant la télé.
- Ah. Ben, désolée...
- ...
- Sinon, ça va ?
- Oui, ça va. Et toi ?
- Ben... oui, ça va.
- Et les manif' ?
- Ah, t'as regardé les infos de la région. J'y vais, mais pas à toutes. Hier j'ai eu de la chance, j'suis partie juste avant que les lycéens ne se jettent sur les CRS et que ça dégénère.
- Ok. Bon... Je te passe papa ?
- D'accord. Bonne soirée.

Voila.
C'est tout ce qu'on trouve à se dire. J'essaye d'appeler tous les 10/15 jours, pourtant.
Ne pas briser le fil de communication qu'il reste.

Les gens me regardent bizarrement quand je leur dis que non, je ne rentre pas chez mes parents tous les week ends, mais seulement quelques jours tous les trois ou quatre mois.
Je trouve encore moins ma place avec eux que seule, chez moi. Alors, autant rester ici, et ne déranger personne.

Pourtant, c'est moi qui ai commencé à m'éloigner.


Douze/treize ans, commencer par refuser le "bisou du soir". Début de l'adolescence, il parait.
Début de l'éloignement, surtout.
Rapidement, plus aucun contact physique. La bise, quelques fois, quand il faut sauver les apparences...
Depuis, tout passe par la nourriture, et/ou l'argent.

Aujourd'hui, essentiellement l'argent, vu qu'ils n'ont plus aucun regard sur la nourriture.

Les mots, on en a peur, alors on les fuit.
A part qu'il n'y a pas de relation saine, sans eux.

Le poids des non-dits.

vendredi, mars 10, 2006

(S')Essorer.

A travers ma solitude tremble, sans plainte,
Sombre et profonde, une douleur.
Quiétude diurne partiellement feinte.
La nuit, attendre que défilent les heures.

Aux touches noires et blanches s’abandonnent,
Des doigts, flétris par le froid . L’indicible, enfin, résonne.
Sonate pour esprit discornu.
Les mots, eux, ne pansent plus.

Silences, regards, absences… traduisent la Souffrance.
Jamais trop éloignée, son alliée fidèle : l’Impuissance.
J’ai mal à d’Autres, aussi.
Guetter les étoiles quand le ciel s’assombrit.

A la recherche de procédés pour se pardonner [d’exister].
Que l’on m’évapore, j’aimerais...
Une fois brisée, vous découvrirez, sous la coquille,
Une petite fille. Que la vie terrifie.

mardi, février 28, 2006

Je suis la jeune fille au(x) cheveu(x) blanc(s).

Bientôt une heure que je tourne en rond.
Personne d’intéressant sur Msn, rien à la télé, pas de chat à embêter.
Endormie comme une masse à 23h pourtant. (Vous comprenez, cinq heures de cours, ça épuise !)

J’sais pas ce que j’lui ai fait, au marchand de sable.

Bon, il me reste quatre solutions :
- taper les cours d’hier
- faire un peu de ménage
- pianoter. Eh oui, un des avantages à avoir une chose électrique à la place d’un vrai piano – les vrais instru’ ont quelque chose d’indéfinissable, semblable à une âme. Non non, j’suis pas folle... Enfin, peut être. - c’est qu’on peut y brancher un casque, au grand soulagement des voisins.
- parler de l'exaltante vie de mes cheveux.
On va commencer par ça.

Il y a quelques temps, j’ai découvert que j’avais un premier cheveu blanc. Enfin plutôt, on l’a découvert à ma place : « Mais… T’ as un cheveu blanc ! Viens, on va voir dans le miroir des toilettes ! »
A part que les miroirs et moi, on n'est pas très amis. Surtout en public.

Une fois rentrée, j’ai pu constater qu’en effet, c’était un vrai, et pas du Tippex. (Tellement pas douée que j’en aurais été capable…). Et il est tellement bien situé qu’on peut pas le louper.
Voilà.
Premier cheveu blanc à 18 ans.
J’espère que les autres attendront un peu.

Passionnant tout ça, n’est ce pas ?
Rassurez vous, je m’arrête là, je m’en vais tuer le temps ailleurs.

samedi, février 25, 2006

Avant de rejoindre les bancs des amphis.

Semaine de vacances qui s’achève.
Pour bien terminer la nuit - ou commencer la journée, au choix ! -, une petite note joyeuse.

Premiers jours : bref retour au domicile familial.

Etrange constat : plus ça va, et plus les vêtements de ma mère sont semblables aux miens.

Petit exemple :


A droite : une de ses nouvelles acquisitions. A gauche : mon écharpe - légèrement trouée à force de tirer dessus- qui a bien 1 an et demi/ 2 ans.
Bref, c’est plutôt déstabilisant, surtout quand on connaît la nature de nos relations.

Parlons d’autre chose. Je vous trouve très beau, tiens.
J’aurais pu apprécier, si je n’avais pas commis une grave erreur : m’asseoir à côté d’une veille. Personne âgée, pardon : pense à voix haute, s'adresse aux protagonistes (le plus souvent en râlant), renifle dés que leurs mains se frôlent, et j'en passe...
Une chose est sûre, ce n'est pas elle qui m'aura aidée à me défaire de mes préjugés !

Et puis, j’me suis découvert une nouvelle passion : regarder les autres dormir*. (Quand on s’ennuie, on s’ennuie.. !)




Retour au nid.
Dans ma valise, P’tit frère.

Un peu flouttée, quand même.

Au programme : promenades, diviX, crèpes, magasins ( je connais tous ceux de jeux vidéos de la ville maintenant!) et achats inutiles.


Le tout ponctué de visites félines**…



… Et de moments d'évasion.

Découvertes et retrouvailles. Avec Yann Tiersen en fond sonore, c'est encore mieux.

D’ailleurs, la fin de La prochaine fois m’attend !

Bon week end à vous !


* J'oublie souvent d’enlever le flash… Pour le chat, c’est pas bien grave, mais pour le p’tit frère, ça aurait pu poser problème.. !
Heureusement, il semble que rien ne peut venir troubler son sommeil.

** Je précise que cette boule de poils n’est pas la mienne. J’sais pas ce qu’il a ce chat, j'sais pas à qui il est, et il s’arrête souvent devant ma fenêtre. Faudrait que j’lui trouve un nom.
Des suggestions ?

dimanche, février 19, 2006

Le désespoir est assis sur un banc.

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.



Jacques Prévert

mercredi, février 15, 2006

Du rire aux larmes. Ou l'inverse.

Ce matin, une enveloppe matelassée m’attendait sur mon palier.
A l’intérieur, Rue des cascades de Yann Tiersen.

Je m’empresse de mettre le cd dans ma chaîne et de m’installer pour la première écoute, toujours particulière.
Deuxième morceau, des larmes se mettent à couler. Ca ne s’arrête pas.
Je ne comprends rien...
Et soudain, je me souviens. La plaque couleur or, avec son nom gravé dessus, sur la porte "d'entrée". Le cercueil marron clair... Tout remonte, sans prévenir, me rattrape.
Je ne savais pas que ce morceau était de Yann Tiersen.
Quatrième morceau, déjà entendu, aussi. Les TPE de Lara, sur le suicide.
Etrange coïncidence.

J’ai un rapport à la douleur un peu spécial. Je préfère tout affronter d’un coup. Pour (tenter de) m’immuniser.
Alors, j’ai écouté le fameux morceau numéro 2, Rue des cascades, en boucles pendant une demie heure.

Et puis, je me suis rappelée que des camarades faquiens étaient partis mal-bouffer ( : manger au Mac do), et qu’ils n' allaient pas tarder à passer me prendre pour aller en cours.
Respirer, essayer de penser à autre chose. Aux mains, aux bras, aux voix qui ont été là.

« Audrey, qu’est ce que t’as ? Ca va pas ?
- Si si, ça va.
- Ben non… Tu veux pas aller voir un médecin ? T’as perdu tout ton bronzage, c’est flippant ! »

Fou rire.

mercredi, février 01, 2006

En attendant mon modem...

Déjà, une grande nouvelle, après deux semaines d'essais, des mails auquels je n'ai pas de réponse; cette nuit à 1h du mat', j'ai enfin réussi à joindre des gens d'Alice !

Commençons par l'attente. Vous savez le "Un opérateur va prendre en charge votre appel, merci de patienter". La dernière fois, avant que le fameux opérateur ne me raccroche au nez, j'avais attendu 15 minutes.
Hier, j'ai eu le temps faire plein de choses : du piano, ma vaiselle, préparer mon sac, des abdos. Je plainds les gens qui n'ont pas de téléphone sans fil.
Durée de l'attente : 45 minutes. Heureusement que cette fois le type n'a pas raccorché..!
Voici l'explication donnée par le monsieur d'Alice : rupture de stock. "Ne vous inquiétez pas, ça ne devrait plus tarder".
Et il a pas pu consulter mon dossier, parce que la base de données avait planté.
Mais bon, ça me rassure un peu : mon modem n'est pas perdu dans la nature.
Bref, si vous cherchez un opérateur, ne choississez pas Alice.
Maintenant y a plus qu'à espérer que le monsieur disait vrai.

Autre bonne nouvelle : on va faire de l'observation en TD de psycho sociale :D, alors que je pensais que l'observation était un privilège exclusif aux étudiants de socio.
Et comme la psycho sociale, c'est une option, et que les gens se sont rués sur l'option psychopatho, on s'est retrouvé à 10 dans un (petit) amphi ^^.
Grand thème à étudier : la transgression.
Une personne a proposé qu'on joue une agression dans la rue, pour voir quelles sont les réactions des gens. (Oui, la personne était très emballée par l'idée de faire de petits scénarios^^.)
Mais j'crois qu'on va opter pour quelque chose de plus soft, comme mettre un portefeuille en évidence sur une table de BU.
Conclusion : quand vous êtes dans un lieu public, agissez en honnêtes citoyens, il y a peut être des étudiants de socio ou de psycho qui vous observe...

(J'voulais parler de l'éboueur-pervers, mais j'ai pas le temps, ni de remettre mon blog à la bonne heure, faut que j'aille en cours ! )