mercredi, avril 16, 2008

L'amour des parenthèses.

Parce que ce blog, c'est surtout un amas de parenthèses. De celles qu'on a envie de transformer en crochets.

Des parenthèses, donc.
J’suis allée voir ce que Lexi’, le Robert netien, en disait : Épisode plus ou moins long de l'existence, qui est considéré comme (...) extérieur au déroulement normal de cette existence.

La première, sept printemps en arrière.
Tremblante sur le quai du RER B, priant pour ne pas me perdre dans les dédales de la vie sous terraine. Notre Dame. Un bout de ciel, enfin. Et un coup de fil plus tard, une demoiselle aux cheveux auburns.

Les parenthèses, on y prend très vite goût. Si bien que dès qu’une se ferme, il faut que l’ouverture d’une autre soit prévue, peu importe quand.

Spontanément, une parenthèse, on la dirait rose. Mais en réalité, elle est plutôt à dominance orange, ou vert pastel.
Elle peut virer au gris foncé, aussi.

Une parenthèse peut être de plusieurs types :


gastronomique (ou plutôt gourmande),


musicale,

s'inscrire dans un rituel,


à visée (officiellement) touristique,


coconisante,
etc.


Evidemment, le mieux, c’est quand tout s’entrecroise.




Dernière parenthèse en date : Saint Antoine de l’Abbaye.


[Photo du monsieur accro aux pixels.] que j'aime !

Où l’on soignait le mal des Ardents.



Mais surtout où le ciel est plus bleu qu’ailleurs.

Et puis, c’est hyper confidentiel : ma musique à parenthèses, c’est la Comptine d’un été numéro 17, de Tiersen. (Eh oui !) (Introuvable sur le net... Mais -légalement- Ici)


J'aime écrire des notes teintées de niaiserie.