samedi, décembre 24, 2005

Les joies de la fac.

Je m'y sens vraiment bien.
La majorité des cours sont vraiment intéressants, même si pour le moment, les profs essayent de nous inculquer les bases. Essentiellement des notions à apprendre par coeur.

Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, la psycho, c'est très varié : psycho du travail, sciences humaines et sociales, physiologie du détenu, neuro... Pas juste psycho patho et psycho clinique, heureusement !
Ca me plaît.
D'ailleurs, il m'est arrivé plusieurs fois de faire des actes manqués (oublier mon portable ou mon écharpe en amphi).

En parlant d'amphis, ils commencent sérieusement à se vider, alors que les premiers partiels ne sont pas encore passés.
Soit les gens se sont trompés de voie, soit ils préfèrent faire la fête. Au choix.

Y a vraiment de tout à la fac : des poufs qui passent leur temps à se remaquiller, des éternels pommés (qui ne comprennent toujours pas comment fonctionne l'emploi du temps ^^), des gens qui posent toujours des questions bêtes (pour ralentir le prof, enfin, j'espère !), des gens qui dorment, qui passent leur temps à dessiner... Toujours quelque chose à observer/écouter.

Bien qu'assez réticente au départ, je commence à m'attacher à quelques personnes. Même si il reste une certaine distance (de séucrité ?).
Un matin où ça allait pas, j'ai décidé de ne pas sortir de mon lit.Un amphi, c'est grand, y du monde, ils verront pas que j'suis pas là.
Quelques heures plus tard, je rallume le "lien avec le monde extérieur", mon portable.
Huit appels en absence, un message. Le même petit monsieur. Adorable.
Pourtant j'étais persuadée de pouvoir disparaître quelques heures sans que personne ne le remarque.
Merci...

J'ai aussi pu faire une importante constatation : la perversion s'étend aux insectes.
Alors que j’attendais patiemment que les portes de l’amphi-de-neuro s’ouvrent, une fille arrive vers moi, l’air paniqué : « Euh, excuse moi, mais y a une ENORME araignée … Elle se dirige vers, euh … sous ta jupe ! »
Je me dépêche de reculer, et regarde par terre. En effet, la bête ressemble plus à une mygale qu’à une araignée.
Et là, c’est la panique, l’araignée-mygale court partout, les gens se mettent à crier ^^. (Je rappelle qu’en psycho, les ¾ des étudiants sont des étudiantes).
Tout cela dure jusqu’à ce qu’une demoiselle prenne son courage à deux mains, et aille écraser la chose.
Ainsi périt l’araignée-perverse.

vendredi, décembre 09, 2005

L'après coup.

La semaine dernière a été assez difficile. Je retardais le plus possible le moment de rentrer chez moi : prendre n'importe quel bus, acheter de la nourriture puis la jeter juste après, errer dans les rues ... J'ai même pensé aller aux urgences psy un soir.

Je lui ai écrit, j'ai écrit à ses parents, ça m'a permis de prendre de la distance, de comprendre que ce n'est pas vraiment un abandon. C'est son choix, et ça n'efface rien à ce qu'on a pu partager.
C'est dans cet état d'esprit que je suis allée lui dire aurevoir, du coup ça a été.

Après le déni les premiers jours, puis les jours "à vif", je vais beacoup mieux.
Le combat doit continuer, à sa mémoire.