mardi, février 28, 2006

Je suis la jeune fille au(x) cheveu(x) blanc(s).

Bientôt une heure que je tourne en rond.
Personne d’intéressant sur Msn, rien à la télé, pas de chat à embêter.
Endormie comme une masse à 23h pourtant. (Vous comprenez, cinq heures de cours, ça épuise !)

J’sais pas ce que j’lui ai fait, au marchand de sable.

Bon, il me reste quatre solutions :
- taper les cours d’hier
- faire un peu de ménage
- pianoter. Eh oui, un des avantages à avoir une chose électrique à la place d’un vrai piano – les vrais instru’ ont quelque chose d’indéfinissable, semblable à une âme. Non non, j’suis pas folle... Enfin, peut être. - c’est qu’on peut y brancher un casque, au grand soulagement des voisins.
- parler de l'exaltante vie de mes cheveux.
On va commencer par ça.

Il y a quelques temps, j’ai découvert que j’avais un premier cheveu blanc. Enfin plutôt, on l’a découvert à ma place : « Mais… T’ as un cheveu blanc ! Viens, on va voir dans le miroir des toilettes ! »
A part que les miroirs et moi, on n'est pas très amis. Surtout en public.

Une fois rentrée, j’ai pu constater qu’en effet, c’était un vrai, et pas du Tippex. (Tellement pas douée que j’en aurais été capable…). Et il est tellement bien situé qu’on peut pas le louper.
Voilà.
Premier cheveu blanc à 18 ans.
J’espère que les autres attendront un peu.

Passionnant tout ça, n’est ce pas ?
Rassurez vous, je m’arrête là, je m’en vais tuer le temps ailleurs.

samedi, février 25, 2006

Avant de rejoindre les bancs des amphis.

Semaine de vacances qui s’achève.
Pour bien terminer la nuit - ou commencer la journée, au choix ! -, une petite note joyeuse.

Premiers jours : bref retour au domicile familial.

Etrange constat : plus ça va, et plus les vêtements de ma mère sont semblables aux miens.

Petit exemple :


A droite : une de ses nouvelles acquisitions. A gauche : mon écharpe - légèrement trouée à force de tirer dessus- qui a bien 1 an et demi/ 2 ans.
Bref, c’est plutôt déstabilisant, surtout quand on connaît la nature de nos relations.

Parlons d’autre chose. Je vous trouve très beau, tiens.
J’aurais pu apprécier, si je n’avais pas commis une grave erreur : m’asseoir à côté d’une veille. Personne âgée, pardon : pense à voix haute, s'adresse aux protagonistes (le plus souvent en râlant), renifle dés que leurs mains se frôlent, et j'en passe...
Une chose est sûre, ce n'est pas elle qui m'aura aidée à me défaire de mes préjugés !

Et puis, j’me suis découvert une nouvelle passion : regarder les autres dormir*. (Quand on s’ennuie, on s’ennuie.. !)




Retour au nid.
Dans ma valise, P’tit frère.

Un peu flouttée, quand même.

Au programme : promenades, diviX, crèpes, magasins ( je connais tous ceux de jeux vidéos de la ville maintenant!) et achats inutiles.


Le tout ponctué de visites félines**…



… Et de moments d'évasion.

Découvertes et retrouvailles. Avec Yann Tiersen en fond sonore, c'est encore mieux.

D’ailleurs, la fin de La prochaine fois m’attend !

Bon week end à vous !


* J'oublie souvent d’enlever le flash… Pour le chat, c’est pas bien grave, mais pour le p’tit frère, ça aurait pu poser problème.. !
Heureusement, il semble que rien ne peut venir troubler son sommeil.

** Je précise que cette boule de poils n’est pas la mienne. J’sais pas ce qu’il a ce chat, j'sais pas à qui il est, et il s’arrête souvent devant ma fenêtre. Faudrait que j’lui trouve un nom.
Des suggestions ?

dimanche, février 19, 2006

Le désespoir est assis sur un banc.

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.



Jacques Prévert

mercredi, février 15, 2006

Du rire aux larmes. Ou l'inverse.

Ce matin, une enveloppe matelassée m’attendait sur mon palier.
A l’intérieur, Rue des cascades de Yann Tiersen.

Je m’empresse de mettre le cd dans ma chaîne et de m’installer pour la première écoute, toujours particulière.
Deuxième morceau, des larmes se mettent à couler. Ca ne s’arrête pas.
Je ne comprends rien...
Et soudain, je me souviens. La plaque couleur or, avec son nom gravé dessus, sur la porte "d'entrée". Le cercueil marron clair... Tout remonte, sans prévenir, me rattrape.
Je ne savais pas que ce morceau était de Yann Tiersen.
Quatrième morceau, déjà entendu, aussi. Les TPE de Lara, sur le suicide.
Etrange coïncidence.

J’ai un rapport à la douleur un peu spécial. Je préfère tout affronter d’un coup. Pour (tenter de) m’immuniser.
Alors, j’ai écouté le fameux morceau numéro 2, Rue des cascades, en boucles pendant une demie heure.

Et puis, je me suis rappelée que des camarades faquiens étaient partis mal-bouffer ( : manger au Mac do), et qu’ils n' allaient pas tarder à passer me prendre pour aller en cours.
Respirer, essayer de penser à autre chose. Aux mains, aux bras, aux voix qui ont été là.

« Audrey, qu’est ce que t’as ? Ca va pas ?
- Si si, ça va.
- Ben non… Tu veux pas aller voir un médecin ? T’as perdu tout ton bronzage, c’est flippant ! »

Fou rire.

mercredi, février 01, 2006

En attendant mon modem...

Déjà, une grande nouvelle, après deux semaines d'essais, des mails auquels je n'ai pas de réponse; cette nuit à 1h du mat', j'ai enfin réussi à joindre des gens d'Alice !

Commençons par l'attente. Vous savez le "Un opérateur va prendre en charge votre appel, merci de patienter". La dernière fois, avant que le fameux opérateur ne me raccroche au nez, j'avais attendu 15 minutes.
Hier, j'ai eu le temps faire plein de choses : du piano, ma vaiselle, préparer mon sac, des abdos. Je plainds les gens qui n'ont pas de téléphone sans fil.
Durée de l'attente : 45 minutes. Heureusement que cette fois le type n'a pas raccorché..!
Voici l'explication donnée par le monsieur d'Alice : rupture de stock. "Ne vous inquiétez pas, ça ne devrait plus tarder".
Et il a pas pu consulter mon dossier, parce que la base de données avait planté.
Mais bon, ça me rassure un peu : mon modem n'est pas perdu dans la nature.
Bref, si vous cherchez un opérateur, ne choississez pas Alice.
Maintenant y a plus qu'à espérer que le monsieur disait vrai.

Autre bonne nouvelle : on va faire de l'observation en TD de psycho sociale :D, alors que je pensais que l'observation était un privilège exclusif aux étudiants de socio.
Et comme la psycho sociale, c'est une option, et que les gens se sont rués sur l'option psychopatho, on s'est retrouvé à 10 dans un (petit) amphi ^^.
Grand thème à étudier : la transgression.
Une personne a proposé qu'on joue une agression dans la rue, pour voir quelles sont les réactions des gens. (Oui, la personne était très emballée par l'idée de faire de petits scénarios^^.)
Mais j'crois qu'on va opter pour quelque chose de plus soft, comme mettre un portefeuille en évidence sur une table de BU.
Conclusion : quand vous êtes dans un lieu public, agissez en honnêtes citoyens, il y a peut être des étudiants de socio ou de psycho qui vous observe...

(J'voulais parler de l'éboueur-pervers, mais j'ai pas le temps, ni de remettre mon blog à la bonne heure, faut que j'aille en cours ! )