vendredi, septembre 29, 2006

Mode plaintes ON.

C’est parti !

A 15h45, Audrey rejoint mademoiselle E. et une de ses amies devant la fac.
Objectif : se frayer un chemin jusqu’aux résultats.
Finalement, beaucoup moins de monde que prévu. On tourne les pages nerveusement, jusqu’ à trouver nos noms.
"Putain, j’avais 8 et quelques, maintenant j’ai encore moins !"
Là, le cœur d’Audrey accélère encore un peu.
Plus qu’une page… DEF. C'est-à-dire « défaillante », comme si elle ne s’était pas présentée aux épreuves.
Elle ferme les yeux deux secondes, les rouvre, mais non, toujours DEF.

La panique monte, direction le secrétariat.
"Excusez moi, j’crois qu’y a un problème avec mes résultats… J’suis défaillante sur le papier, alors que…
- Revenez lundi avec votre relevé de notes de la session de juin.
- Oui mais, lundi c’est la rentrée, et du coup j’sais pas si j’suis en L1 ou L2…
- Ben je sais bien ! Revenez lundi !"

Ok, gé-nial.
On respire, et on redescend.

Plusieurs personnes sont dans le même état, « DEF » alors qu’elles se sont présentées aux exams.
"Pas la peine de monter au secrétariat, vous allez vous faire rembarrer, faut repasser lundi."

D’après ce qui est affiché, E. n’a pas son année. Heureusement, son amie, qui n’est pas étudiante dans cette fac (de merde), essaye de détendre l’atmosphère du mieux qu’elle peut.

Sur le chemin du retour, E. appelle plein de gens pour aller boire un café, pour se remonter un peu le moral.
(Audrey, on s’en fout, hein, elle est pas invitée. )

Début de soirée, direction l'entretien pour donner des cours particulier d’anglais à un collégien.

C’est fou ce que les gens puent dans le métro (ou tram, pour les gens qui sont pas de la région ^^).

40 minutes d’avance, à marcher, sans trop s’éloigner pour ne pas risquer de se perdre.

18h, Audrey retourne devant la maison au portail blanc, en se disant que c’est un peu bizarre que tous les volets soient fermés.
Elle sonne, personne.
Elle décide de revenir dans 15 minutes.
Son deuxième tour de pâté de maisons terminé, elle re sonne. Toujours personne. Et l’hypothétique employeuse est sur répondeur.

Ne voulant pas se recoller aux gens puants dans le métro, Audrey décide de prendre le bus. Comme les journées de merde le sont jusqu’au bout, elle se trompe de sens.
Donc elle rattend le (bon) bus.

Une pauvre conne s’assoit en face d’elle, et la dévisage.
Regard méchant, regard de dépressive, rien n’y fait, visiblement ça amuse beaucoup la conne.
Donc Audrey va s’asseoir plus loin, et (re)met Tiersen dans ses oreilles, très fort.

Une fois arrivée, elle va sonner chez sa voisine, histoire de socialiser un peu, et de se changer les idées.
Pas là. (C’est le moment où Audrey rit nerveusement toute seule tellement elle en a marre.)

En résumé : joie et bonne humeur ^^ !

L’emploi du temps de L1 est imprimé, au cas où…
Objectif du week end : dormir le plus possible, ne pas penser.

Ca y est, j’ai fini de me plaindre !
Y a plus qu’à espérer que la semaine qui vient ne sera pas aussi pourrie qu’aujourd’hui.

vendredi, septembre 22, 2006

Méfiez-vous des diviX.

De retour en salle info, ça faisait longtemps !
Eh oui, à l’heure qu’il est, mon ordi est à moitié décédé.
Tout a commencé avec A la folie pas du tout. Alors qu’Angélique sortait de l’HP, le diviX a explosé dans le lecteur. (Non, ce n’est pas une blague.)
Donc hier : journée dehors.

Après avoir parcouru la ville pour trouver tout ce qui faut pour l’invitation annuelle des parents à manger, j’apprends qu’ils n’ont plus envie de venir.
Ayant horreur que les gens se forcent à, je ne précise pas que j’ai déjà tout acheté.
Le point positif, c’est que j’ai plus besoin de faire de courses pour la semaine.
(Mon père viendra quand même dimanche aprèm pour tenter de ranimer mon ordi. Priez pour lui ^^).

Donc, le soir, je déprimais sur mon synthé, lorsque ma voisine_de_connexion est venue sonner. Elle, déprimait à cause de l’individualisme ambiant. (Elle est marocaine, et a un peu de mal à s’adapter.)
Comme quoi, les déprimées s’attirent ^^.
Deux heures à parler d’Inde, de Chine, de Pérou… Vous l’aurez deviné, mon nouveau but dans la vie, c’est de trouver un riche héritier, minimum 80 ans.

Demain, Je vais bien, ne t’en fais pas. Sur la défensive, vu que […], mais ça meublera mon aprèm.

A très vite :-).

jeudi, septembre 14, 2006

Liberté retrouvée.

Aujourd'hui, à 10h, j'ai retrouvé ma liberté.
(Résultats : la vieille de la rentrée.)

Même que j'ai eu une place juste en face du meilleur surveillant-d'exams croisé jusque là :
- entre dans l'amphi en milieu d'épreuve en criant "Ohé, qui n'a pas de sujets ???"
- précise "Surtout, éteignez bien vos portables !"
Cinq minutes après, la chose accrochée autour de son coup se met à sonner... J'espère que c'est un chargé de TD celui là ^^. (Alicia, c'est un peu Bernard version jeune, physiquement. Tu vois lequel c'est ? :p)


Dans un tout autre registre, y a eu le weish-poète, aujourd'hui.
Alors que je me promenais avec une camarde faquienne (et oui, les rattrapages, ça permet de créer des liens ^^), que je tentais de rassurer "Mais non, t'inquiète pas, ici ça craint pas, j't'assure", une chose à casquette s'est arrêtée de l'autre côté de la rue, en nous fixant. Et il s'est mis à euh... rapper, dirons-nous. Sauf qu'on a pas compris les paroles.
"Regarde, il vient même de composer quelque chose pour nous !"
(On a quand même accéléré, hein ^^.)

Sinon, après avoir pas mal hésité, j'ai décidé de partager mon morceau-décompression. Vous savez, quand il est 4h du mat' et que vous angoissez.
Du Bach, tout simplement parce que mes doigts retrouvent le chemin tous seuls : merci au conservatoire ^^.
D'ailleurs, j'ai (enfin) osé imprimer quelques partitions de Tiersen. Eh oui, Tiersen, c'est sacré, ça ne s'abîme pas... Bref, peut être plus tard. En attendant, faut aller chez
Lara !


(Le son et l'image sont décalés de trois secondes, par contre.)


J'attends de voir ma presque voisine danser, maintenant ;-)