mercredi, juin 14, 2006

La Nature ne nous fut pas clémente.


Yann Tiersen - La boulange

Parce que j'aime beaucoup... L'ambiance, tous les instru'... Par contre, la violoncelliste à côté des toilettes, ils auraient pu s'abstenir^^.


Le printemps s’en est malheureusement allé, assez brutalement. C’est l’été avant l’heure, on étouffe.
Heureusement, les amphis se vident, il y a de moins en moins de monde… (Abandons ?)
On gagne un peu d’air, au moins.

Et puis, rentrer à pieds parce Tu t'rends compte, c’est sûrement la toute dernière fois qu’on s’voit, j’sais pas si j’vais venir au dernier partiel. D’accord, on prolonge un peu.
Deux kilomètres de pente, juste la route et une sorte de petit bois sur le côté. Pas de trottoir.
Une fois les premiers mètres passés, on arrive dans une superbe zone d’orties. En jupe, à moins d’être maso, c’est franchement pas génial… Je finis donc par marcher sur la route, tant pis.
Je remercie d’ailleurs tous les automobilistes qui sont passés de m’avoir gentiment évitée (^^), sans klaxonner. Oui, ça fait partie des quelques avantages de l’été : les gens crèvent de chaud, mais ils sont plus aimables.

Après la pente aux orties, décider de finir en bus. A part que le conducteur a eu la bonne idée de mettre sa radio en version haut parleur, foot oblige... En blasée-du-foot qui se respecte, je suis descendue bien avant mon arrêt ^^.

Ensuite, le désormais rituel tour sur les quais avec Al'. Après chaque exam, vous pouvez être sûrs de nous trouver là bas, le soir.

D'habitude, on y reste jusqu'à 21h/21h30, heure à laquelle l’endroit devient infesté de pervers, nous obligeant à fuir.
Aujourd’hui, on n’a même pas pu rester jusqu’à l’heure des pervers : grosse averse accompagnée d’orages. (Si vous avez croisé deux filles trempées, courant comme des folles en riant, c’était peut être nous).

Enfin, en rentrant, L’aventure du jour : une madame coincée dans l’ascenseur. La faute aux orages/pannes d’électricité.
L’agence ne répond pas, j'appelle donc les pompiers. (D’ailleurs, faut pas être pressé(e), après deux minutes de « Votre appel va être pris en compte », un monsieur peu réactif : si vous ne parlez pas, lui nous plus ^^ ! J'ai failli oublier de lui donner l'adresse… Heureusement que ce n’était une asthmatique en pleine crise…)


Pendant ce temps, un voisin est censé rassurer la fille dans l’ascenseur : "Euh… On dirait que les pompiers vont être longs... Vous paniquez là ? Oui ? Ah... Euh, vous le dites si ça va pas, hein ?"


Ca s’est quand bien fini tout ça : les pompiers ont sauvé la madame des griffes de l’ascenseur ^^.

vendredi, juin 09, 2006

A mi-parcours.

Voilà, le plus dur est passé.
Sans trop de commentaires, dirons-nous. Soit c’était un fiasco total, soit je pense avoir tout juste la moyenne.
Le pire reste quand même la neuro. (Précisons qu’en neuro, je ne comprends qu’une fois sur trois.) Evidemment, au partiel, que des questions sur ce que je n’ai pas compris (= le poly’ qu’il nous a balancé parce que Monsieur ne tenait pas à rattraper les cours).
Rien de ce qu’on a vu en TD, ni en cours. C’est officiel, ce prof, je le hais.

Comme je dors peu en ce moment, je suis dans un état (légèrement) second, qui m’empêche de m’apitoyer sur mon sort. Donc, au lieu de pleurer sur ma copie de neuro (^^), j’ai fait un liste de tous les points positifs si je rate vraiment mon année :
Comme j’ai tapé tous mes cours, je n’aurais pas besoin d’assister à beaucoup de CM. Donc plus de temps pour :
- aller voir ce qui se passe en socio et en lettres
- essayer gagner un peu d’argent (--> violoncelle !!!)
- GENEPI (en réflexion. Vraiment tentée depuis que mon option psycho-physio’ du détenu...)

…Bon, c’est déjà pas mal, non ?

Je vais tout de même essayer de me rattraper…
Demain anglais (miam !) et stats ( hum, ça risque d’être assez comique).
Alors au programme cet aprèm : bourrage de crâne et, comme il faut beau, autant joindre l’utile à l’agréable : petite ballade-distribution de lettres de motiv’.


Ensuite il ne restera que trois exams, la semaine prochaine, et ça sera la fin.





Corpse Bride, Piano Duet.

[J'en profite pour lancer un avis de recherche : si vous avez la partition de ce quatre mains, manifestez-vous s'il vous plaît !
(Pitié ^^). ]

lundi, juin 05, 2006

Fleur de pot.

Il y a encore peu de temps, je lisais très vite, je dévorais.
Maintenant, je savoure chaque mot, un par un, lentement.

La parole… C’est plus complexe.
Que dire ? Que censurer ?
Où est la limite ?
Alors je garde, ravale, inhibe. Ne pas risquer l’incompréhension… Et donc, la déception.
Eh oui, presque aussi exigeante avec les autres qu’avec moi-même.

Avec les années, les larmes ne montent plus à la moindre contrariété, on apprend à les contenir. Mais je suis toujours aussi à vif, au fond.
A fleur de peau.

La barre est haute. Trop.
Quand est-ce que je le ferai, ce [p***** de] deuil de la perfection ?!
Un combat contre soi-même qui commence à devenir usant. Vraiment.

Certains jours, avoir tellement honte d’être. Ne plus oser sortir, s' imposer aux autres. Ne plus savoir quoi faire pour s’effacer.

Des touches noires et blanches comme de l’encre et du papier, les jours où je ne sais plus manier la plume.


Je préfère passer le relais à la demoiselle à la voix féerique.


Emilie Simon - Come as you are (Nirvana)

[ Ca ira vite mieux ! ;-) ]