samedi, octobre 29, 2005

La réalité finit toujours par nous rattraper.

Condamnée à reconstuire. A perpétuité .
Rien n'est stable.
Tout est éphémère. Tout.

Il paraît que c'est ça, la vie.

mercredi, octobre 26, 2005

Etrange sensation.


J'ai l'impression d'être étrangère à cette maison.
Je découvre plein de petits détails que je n'avais jamais remarqué avant.
Sans les quelques livres qu'il reste dans mon (ancienne) chambre, on pourrait croire que je n'y ai jamais vécu. Pourtant si, deux ans.

Je n'arrive pas à dormir.
Cette chambre, j'y ai passé tellement de temps ... Et pourtant, j'ai l'impression de ne plus vraiment y avoir de repère.

J'ai pas pensé à prendre de cd de violoncelle. Rien pour m'apaiser réellement.
Pas d'encens non plus. ( C'est la misère ^^.)

Tant pis, à la place j'irai "voir" ma falaise, demain.
En été, à son sommet, il y a des gendarmes qui vous disent Ne vous approchez pas trop du bord, hein !
Quand les gendarmes sont absents, des fumeurs de shit s'installent sur les restes d'un blockhaus.

Avec un peu de chance, demain matin, il fera suffisamement froid pour qu'il n'y ait personne.
Juste la Mer.

samedi, octobre 22, 2005

De captivité à liberté, il n'y a qu'un pas.

Retour au domicile familial, pour quelques jours.

Je me rends compte à quel point certaines choses ont changé.
Etre passée de l'état de captivité à celui de liberté.
Au tout début, c’était étrange.
L’impression d’avoir trop d’air tout d’un coup. Avoir du mal à se trouver une place.

Voila pourquoi je laissais toujours la fenêtre de ma chambre entre-ouverte, été comme hiver : j’étouffais.

Je réapprends à respirer, progressivement.

Bien sûr, il n’y a pas que du positif.
Je reste particulièrement asociale. Surtout parce que je suis trop idéaliste, et que je tiens peut être un peu trop à ma solitude. J’ai encore pas mal d’efforts à faire ...

Un petit résumé de ces derniers temps, en vrac :
la construction d’un cocon; quelques visites; une alarme incendie à 3h du mat; l’impressionnante désorganisation de la fac; les touches d’un synthé'; un fou qui vous suit en hurlant des choses incompréhensibles; une conférence d’où l' on ressort les larmes aux yeux; des cours, intenses et captivants; les touches d’un synthé; des gens qui vous manquent; quelques jours passés cloîtrée, dans le noir; des rues parcourues de jour comme de nuit, qu’on commence à connaître par cœur; une curieuse découverte : le "pont à prostitués"; du sport, un peu; de l’organisation, beaucoup; des visages, des regards qui commencent à devenir familiers; une appellation : « petite demoiselle du 3ème »…

Je m'arrête là, je vous laisse respirer.

lundi, octobre 10, 2005

Suite.

Me revoilà donc, sur blogpost cette fois.

N'ayant pas facilement accès au net pour le moment, les mises à jour risquent d'être irrégulières.

Merci à ceux qui suivront ici.