A travers ma solitude tremble, sans plainte,
Sombre et profonde, une douleur.
Quiétude diurne partiellement feinte.
La nuit, attendre que défilent les heures.
Aux touches noires et blanches s’abandonnent,
Des doigts, flétris par le froid . L’indicible, enfin, résonne.
Sonate pour esprit discornu.
Les mots, eux, ne pansent plus.
Silences, regards, absences… traduisent la Souffrance.
Jamais trop éloignée, son alliée fidèle : l’Impuissance.
J’ai mal à d’Autres, aussi.
Guetter les étoiles quand le ciel s’assombrit.
A la recherche de procédés pour se pardonner [d’exister].
Que l’on m’évapore, j’aimerais...
Une fois brisée, vous découvrirez, sous la coquille,
Une petite fille. Que la vie terrifie.
vendredi, mars 10, 2006
(S')Essorer.
Publié par Rose Noire , à 01:00
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5 commentaires:
arf j'aime tes mots ma presque voisine tu écris si bien mais j'aime tellement mieux quand tu nous racontes des histoires d'araignées, que l'on critique les fringues dans les magasins a Rouen que lon fasses nos critiques musicales... j'espère que çà tu m'a dit que tu revenais et je t'ai pas revu sur msn viens me bipper si t'as besoin
J'étais justement partie me "vider" = écrire ça.
Depuis, ça va mieux !
Bisous ma presque voisine, et merci ;-).
j'aime cette poésie qui se dégage et qui me renvoie à certaines choses cachées en moi. Merci
jolis mots, moi aussi j'aime beaucoup. on s'y perd, on s'y retrouve, on rêve, on y crois.
Merci, merci à vous.
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