dimanche, juin 01, 2008

Quand le sort s'acharne.

Depuis jeudi, où un grand monsieur de la psycho sociale m'a annoncée le plus naturellement du monde que le dossier "non non, c'est pour le 5, pas le 12" (plus assez de ressources pour en rire nerveusement, ma binôme s'en est chargée à ma place), descendre des escaliers me demande un gros effort de concentration.

Le mois le plus merdique de ma courte existence touchant à sa fin, je pensais qu'enfin... Mais non. Il fallait que le dernier jour du mois ressemble au premier.

Alors que je m'auto persuadais qu' "une anim', ça doit avoir l'air de respirer la joie de vivre. Et puis surtout contenance, contenance...", à 7h30 en prenant un tourniquet du métro, on s'est dit que mon portefeuille ferait un joli butin.


Tout de suite, je me suis demandée comment j'allais faire pour le partiel de mercredi, sans carte d'identité ni carte étudiante.
Une éventuelle solution trouvée, vint le tour de ce qui ne pourra jamais être remplacé : les photos. Là, j'ai senti un début d'effondrement dépressif, assise sur les marches de la mairie de Montreuil.
Subitement, en passant, un monsieur m'a glissée quelques mots narcissiquement gratifiants. Complètement défoncé, le monsieur. Mais sans le savoir, il m'a sauvée.

J'ai pensé à ma fée et à la bague de mamie, qui n'étaient pas dans la petite poche_secrète du portefeuille, comme souvent, mais dans l'étui fuishia d'Houda et à mon annulaire droit.
A la catastrophe que ça aurait été s'ils avaient pris mon sac (appareil photo, tous les poly de JPK, articles pour mon TER, l'étui fushia, des Kinder Chocolat* [dont un lamentalement écrasé au fond, d'ailleurs. Bon ok, les Kinder, c'est secondaire],et surtout, ma boîte à musique moderne).


Et puis, j'ai appelé une demoiselle qui a bien voulu sortir de son lit pour m'accompagner raconter ma petite histoire face à un immense portrait de Sarkozy à l'Elysée (c'est trop top ça.)

Dans l'histoire, j'ai gagné une tarte au citron, un mois dans l'équipe du jeune homme qui m'a pistonnée sans me connaitre; et, parce que "mon prof de kholle est en retard (...)", une bonne heure de liberté-solitaire :




* Pensées pour la demoiselle qui, elle aussi, se shoote au chocolat. J'ai regardé tous les paquets du rayon pour voir quels étaient les nouveaux prototypes de l'Enfant bien comme il faut, selon son sexe et/ou sa couleur de peau.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

reponse à l'astérisque et au reste :-p.

T'as vu, y z'ont mis une fille aussi dans leurs essais prtotypiques... ! Mais quelle horreur ça doit être d'avoir sa tête partout comme ça !

Bon courage pour le reste ! Dis toi que si t'as pu affronter la photo encadrée de Nicolas à L'élysée, tu peux tout affronter ! ;-).

Bisouuus.