Retour au domicile familial, pour quelques jours.
Je me rends compte à quel point certaines choses ont changé.
Etre passée de l'état de captivité à celui de liberté.
Au tout début, c’était étrange.
L’impression d’avoir trop d’air tout d’un coup. Avoir du mal à se trouver une place.
Voila pourquoi je laissais toujours la fenêtre de ma chambre entre-ouverte, été comme hiver : j’étouffais.
Je réapprends à respirer, progressivement.
Bien sûr, il n’y a pas que du positif.
Je reste particulièrement asociale. Surtout parce que je suis trop idéaliste, et que je tiens peut être un peu trop à ma solitude. J’ai encore pas mal d’efforts à faire ...
Un petit résumé de ces derniers temps, en vrac :
la construction d’un cocon; quelques visites; une alarme incendie à 3h du mat; l’impressionnante désorganisation de la fac; les touches d’un synthé'; un fou qui vous suit en hurlant des choses incompréhensibles; une conférence d’où l' on ressort les larmes aux yeux; des cours, intenses et captivants; les touches d’un synthé; des gens qui vous manquent; quelques jours passés cloîtrée, dans le noir; des rues parcourues de jour comme de nuit, qu’on commence à connaître par cœur; une curieuse découverte : le "pont à prostitués"; du sport, un peu; de l’organisation, beaucoup; des visages, des regards qui commencent à devenir familiers; une appellation : « petite demoiselle du 3ème »…
Je m'arrête là, je vous laisse respirer.
samedi, octobre 22, 2005
De captivité à liberté, il n'y a qu'un pas.
Publié par Rose Noire , à 22:57
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3 commentaires:
Tu es à la fac ?
tu es dans quelle ville, si ce n'est pas trop indiscret ?
Oui, j'suis à la fac.
Pour la ville, je préfère te répondre par mail (via ton blog);-).
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