dimanche, décembre 17, 2006

(Pathétisme), instants choisis.

Mardi.
« Bon alors aujourd’hui, vous allez trier des jouets.»
Avec Melle C., on est toutes heureuses.
Sauf qu’au bout de 30 minutes de tri, c’est le drame. Un type se poste devant la porte, nous fixe en mâchant son chewing-gum, de la même manière que les vaches mangent de l'herbe.
« Vous êtes étudiantes ?
- Oui.
- Oui mais, collégiennes ou lyciennes ?
- Ben non… Etudiantes !»

Sur le coup on a pas bien réalisé que collégienne = 13/14 ans . Mais ça est, le type est catégorisé : beauf.
Je finis par comprendre que le beauf, c’est... un bénévole.
J’pensais vraiment pas que les mots beauf et bénévole étaient compatibles.
Le beauf raconte de la merde, et va en "salle de repos" prendre un gâteau ou un café tous les quarts d’heure.
Très utile, quoi.
On essaye de continuer à trier calmement. Mais plus ça va, plus j’ai envie de l’étrangler.
Au bout d’une heure et demi, je fais un barrage avec des sacs poubelles, pour plus qu’il entre dans la pièce. Mais il continue quand même à parler à Melle C., moi j’en peux plus, je l’ignore complètement.

Sur le chemin du retour, j’arrive même pas à en rire.
Une facture m’attend sur mon pallier.
Premiers signes d’agonie de l’écran de mon ordi.
-- > Première soirée de déprime.

Mercredi.
J’entre dans une période de grande estime de moi.
Petite illustration : chez Mr mon professeur :
« Tu vois, j’y arrive pas. »
« Elle est mauvaise ma position là, hein ? »
« Elle est fausse ma note... » Etc
Au moindre petit bâillement *Tu vois, tu l’ennuies* et j’en passe.
Bref, heureusement qu’il est payé, le monsieur ^^!

Le soir, psychopatho.
« Pour ce dernier cours, on va parler du suicide. »
Su-per ! Les dix premières minutes, je me dis que je ne tiendrai pas les 3heures, qu’à la pause je partirai par la petite porte de derrière.
Finalement, le cours est bien construit, donc je m’efforce de prendre un minimum de distance, et ça passe plutôt vite.

Jeudi.
Un message en sortant de psycho du développement : ma mère est de passage(!).
Je lui propose de me rejoindre chez moi, parce pas énormément de temps pour manger.
Les minutes défilent, les pâtes refroidissent, je commence à désespérer.
Et puis finalement « T’habites à quel étage, déjà ? » (Faut lui pardonner, c’est la troisième fois qu’elle vient ^^.)
J’ai quand même le temps de lui présenter Willow (le cello).
Oui, j’ai oublié de l'annoncer : ça y est, il est baptisé ! Merci à sa marraine de m’avoir aidée :p . (Rien à voir avec Buffy, que j’ai dû regarder en tout et pour tout dix minutes dans ma vie. Oui je sais, j'ai loupé une partie de mon adolescence, j'en suis bien consciente.)
Ca évitera qu’en tapant v i o l o n c e l l e + mon prénom dans google, on tombe directement ici...
Je précise que ce n'est pas parce que vous n'êtes pas sa marraine que vous ne pouvez pas venir le voir, hein ^^.

Vendredi.
Le matin : cours, donc ça va, y a des gens et tout ça.
Mais rien l’aprèm, et au lieu de réviser, je déprime (je vous épargne les petits détails pathétiques, mais j’avais pas de chocolats, quand même !). Le soir, je me dis qu’Houda va me sauver, mais non : pas là. Je poursuis donc ma soirée-déprime.
Comme ça après je culpabilise, voyez comme c’est organisé tout ça.

Samedi.
Je devais vraiment avoir une voix de fille désespérée la veille au téléphone : mon père et Petit frère décident de faire un geste pour mon ordi, ils débarquent pour un troc d’écran, et faire un peu le ménage dans mes fichiers.
Du coup, aujourd’hui, je peux taper mon dossier tranquillement, sans que l’écran ne s’éteigne toutes les deux minutes.

Bon, j’espère que la semaine prochaine j’arriverai à regagner quelques points d’estime, histoire que je sois pas totalement en décalage avec les gens. Parce que vous comprenez, c’est Noël : il faut être heureux.

dimanche, décembre 03, 2006

Partout, tout le temps.

Une semaine plutôt "sans". M'enfin.

Il y a quand même eu la grande émotion de la semaine. Juste avant les trois heures de dictée intensive du mercredi soir (--> psychopatho).
Je faisais mes "exercices de la semaine", et puis, j'en ai eu marre des cordes à vides. A force de tâtonner, ma première gamme est née.
(Bon, elle n'est pas toujours très juste, et j'ai appris entre temps que ce n'était pas les bons doigtés ^^)

Notons que c'est l'instru' parfait : les bouts des doigts de la main gauche souffrent un peu, mais la main droite, pas du tout, donc aucun problème pour écrire !

Il est partout : dans mes oreilles quand je marche dans la rue, en cours aussi, les rares fois où on n'a pas de notes à prendre, je travaille ma position d'archet avec un stylo (ma camarade de banc attitrée va finir par fuir ^^).

Devant mes yeux aussi.


Tout le temps.


Quelques photos, encore.


Une loupée, parce qu'on me voit mal : c'est parfait.
(En même temps, on peut remarquer que ma position n'est pas bonne : bras gauche bien trop bas. )

Et surtout celle ci, sur laquelle la couleur de l'instru' ressort bien.


Promis, j'arrête bientôt d'en parler !