jeudi, novembre 23, 2006

Là où s'arrête le poids des mots.

Un an.
Parce que par association, c'est devenue la sienne, de comptine.



(Trop rapide, et la vidéo est sombre, mais je voulais garder la "première prise", alors, tant pis.)

mardi, novembre 21, 2006

La voix d'un homme, les courbes d'une femme, que l'on tient comme un enfant.

Tout a commencé le vendredi 3 novembre, après un "T’es allée voir chez *nom du luthier* s’il en avait pas d’occas’ dans tes prix ?"
Honnêtement, je n'y croyais pas du tout, mais c’était l’occasion de pousser la porte que je n'avais jamais osé pousser jusque là…

"J’en ai peut être un qui peut vous convenir. J’vais voir, j’vous le monte si il est présentable !"
Je m’attends à voir un instru’ fissuré de partout ^^… Mais, pas du tout !
Vernis clair, il a trois/quatre ans, donc il est parfait (vaut mieux ne pas avoir un violoncelle neuf quand on débute, histoire de ne pas « mal » former le son), et... dans mes prix !
"J’vous le réserve, alors ?"

Quatre jours après, j’y retourne avec Mr. mon professeur.
(Cette fois, le luthier me tutoie ^^)
Résistant, bonne sonorité, vraiment rien à signaler… Donc c’est officiellement mon futur Mien !

(Grosse) Fausse joie samedi dernier : « Fermeture exceptionnelle : congrès ».

Et puis, aujourd’hui.
Une journée qui commence par les deux heures de TD de neuro les plus longues de ma vie.
Et surtout, la pluie qui tombe par cordes, et qui ne s’arrête pas.
(Mais à midi, un colis sur mon pallier ;-) !)

16h35, fin des cours, descendre au centre-ville.
17h00, je pousse la fameuse porte.
Comme il pleut beaucoup, ça m’inquiète. Alors le Monsieur met le violoncelle dans un grand sac plastique, avant de le mettre dans sa housse.
On parle un peu. Le violoncelle est dans mes bras, ça y est, je commence tout doucement à réaliser.

Après avoir signé le plus gros chèque de ma vie ^^, je repousse la porte. Il ne pleut plus, pas besoin de courir jusqu’au bus*.

Voilà :-).

J’vous épargne les « il est trop beau !!! ».
On fait connaissance, depuis quelques heures.
Je crois que j'illustre bien la notion de sublimation de (ce cher) Freud ^^.


L’archet… Une fois sur deux la note (non encore identifiée) est à peu près juste , et celle d’après, ça ressemble à… Un chat qu’on égorge.
(Rassurez vous pour mes voisons : j’ai pris une sourdine !)

Premier cours demain aprèm, avant mes trois heures de psychopatho.

Bon, je commence à me préparer psychologiquement à le laisser tout seul demain pendant que j’serai en cours.
(Non, je ne vais pas dormir avec, de toute manière, bien trop peur de l’écraser ^^).




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:-)





*Son vrai nom risquerait de mettre en péril mon anonymat :p