jeudi, juillet 06, 2006

Le mystère de la robe-SOS.

Ce matin, je suis partie à la recherche d'une jupe que je ne trouve plus depuis un an : je pense donc l'avoir oubliée ici avant de déménager.
Je retourne (l'immense) montagne de linge à repasser.
Tout au fond, je tombe là dessus :



Du 18 mois, la robe. J'ai 18 ans.
J'comprends vraiment pas ce qu'elle faisait là. Ca fait bien longtemps qu'il n'y a plus de vêtements de bébé chez mes parents... Etrange.
Bref.
Ca m'intrigue, je décide de jeter un oeil à mes vieux albums photos...


Ca fait très future dépressive/acheteuse compulsive quand même ^^.
Les larmes, la robe-SOS, le prix encore attaché au bob bleu (25 francs 50, si vous ne voyez pas. Eh oui, c'était l'époque où les prix étaient encore raisonnables) : tout y est !
(Rassurez-vous, je n'étais pas une enfant battue.)

Pourquoi est-ce que je n'étais jamais tombé dessus avant ? Et surtout, qu'est-ce que cette robe faisait là ?
Le mystère reste entier.

lundi, juillet 03, 2006

Lettre ouverte.

11 février 2005, le jour où j’ai commencé à ouvrir les yeux.
Voir ce que personne ne veut voir.

Ils sont grands ouverts depuis quelques jours. Le déclic ? Un vélo d’appartement devant une télé, et des tas de pamplemousses.

J’ai voulu écrire. Mais non, j’ai trop peur du résultat.
Trop de violence en moi, et pas assez de recul.
Pourtant tout était clair, depuis le début.


Il suffisait d’ouvrir les yeux.

Pour remplacer la relation fusionnelle qui n’a jamais existé, une compétition malsaine, sans faim.
Pourquoi est-ce que j’ai mis autant de temps à comprendre ?
La vérité était trop dure à entendre ?

Tu as encore trop d'impact sur moi. Il faut que je me protège.
D’ailleurs c’est ce que je faisais avant, inconsciemment, en te fuyant.
Je ne veux pas de ce pré-conditionnement. Tu n'en mesures pas les conséquences.


Depuis un bon moment, je stagne. Toujours les mêmes blockages. Il me faut continuer à construire, pourtant. Les briques sont là, à mes pieds. Seulement, je n’y arrive plus toute seule. J’ai besoin d’un modèle, et tu n’es pas le mien.

En espérant que tu te rendras à l’évidence, un jour.
Je n'en ai pas l'air, mais très sincèrement, je te plains.