mercredi, juin 14, 2006
vendredi, juin 09, 2006
A mi-parcours.
Voilà, le plus dur est passé.
Sans trop de commentaires, dirons-nous. Soit c’était un fiasco total, soit je pense avoir tout juste la moyenne.
Le pire reste quand même la neuro. (Précisons qu’en neuro, je ne comprends qu’une fois sur trois.) Evidemment, au partiel, que des questions sur ce que je n’ai pas compris (= le poly’ qu’il nous a balancé parce que Monsieur ne tenait pas à rattraper les cours).
Rien de ce qu’on a vu en TD, ni en cours. C’est officiel, ce prof, je le hais.
Comme je dors peu en ce moment, je suis dans un état (légèrement) second, qui m’empêche de m’apitoyer sur mon sort. Donc, au lieu de pleurer sur ma copie de neuro (^^), j’ai fait un liste de tous les points positifs si je rate vraiment mon année :
Comme j’ai tapé tous mes cours, je n’aurais pas besoin d’assister à beaucoup de CM. Donc plus de temps pour :
- aller voir ce qui se passe en socio et en lettres
- essayer gagner un peu d’argent (--> violoncelle !!!)
- GENEPI (en réflexion. Vraiment tentée depuis que mon option psycho-physio’ du détenu...)
…Bon, c’est déjà pas mal, non ?
Je vais tout de même essayer de me rattraper…
Demain anglais (miam !) et stats ( hum, ça risque d’être assez comique).
Alors au programme cet aprèm : bourrage de crâne et, comme il faut beau, autant joindre l’utile à l’agréable : petite ballade-distribution de lettres de motiv’.
Ensuite il ne restera que trois exams, la semaine prochaine, et ça sera la fin.
Publié par Rose Noire , à 13:05 6 commentaires
lundi, juin 05, 2006
Fleur de pot.
Il y a encore peu de temps, je lisais très vite, je dévorais.
Maintenant, je savoure chaque mot, un par un, lentement.
La parole… C’est plus complexe.
Que dire ? Que censurer ?
Où est la limite ?
Alors je garde, ravale, inhibe. Ne pas risquer l’incompréhension… Et donc, la déception.
Eh oui, presque aussi exigeante avec les autres qu’avec moi-même.
Avec les années, les larmes ne montent plus à la moindre contrariété, on apprend à les contenir. Mais je suis toujours aussi à vif, au fond.
A fleur de peau.
La barre est haute. Trop.
Quand est-ce que je le ferai, ce [p***** de] deuil de la perfection ?!
Un combat contre soi-même qui commence à devenir usant. Vraiment.
Certains jours, avoir tellement honte d’être. Ne plus oser sortir, s' imposer aux autres. Ne plus savoir quoi faire pour s’effacer.
Des touches noires et blanches comme de l’encre et du papier, les jours où je ne sais plus manier la plume.
Je préfère passer le relais à la demoiselle à la voix féerique.
Emilie Simon - Come as you are (Nirvana)
[ Ca ira vite mieux ! ;-) ]
Publié par Rose Noire , à 00:13 5 commentaires