samedi, juillet 26, 2008

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Alors voilà. Les vingt mètres carrés près des quais ont été quitté en début de semaine. Trois ans d'occupation, et surtout, d'inchiffrables passages. De quelques minutes à quelques jours.
Mes vingt mètres carrés, inaugurés par Adeline.

Mon dernier contact (humain) rouennais a été une petite vieille, sur les bancs du hall de la gare.
Après trois "pouvez-vous me dire si mon train est affiché ?", je me suis dit qu'elle devait s'ennuyer, la ptite vieille. Alors, j'ai délaissé les folies d'Espagne pour l'écouter, elle.
De magnifiques projections, comme "regardez celle là, des chaussettes hautes en plein été, non mais... Elle doit avoir des varices !" [La fille aux chaussettes avait une quinzaine d'années]. Elle a cru mourir plusieurs fois dans la journée. Douze ans de plus que ma grand-mère.
En douze ans, elle aurait sûrement eu le temps d'être arrière-grand-mère.
La mort, c'est quand on cherche à la nier qu'elle frappe. Putain.
Mais la ptite vieille, elle était sympa. Du coup, je me suis efforcée de penser à autre chose, et le temps a filé.Quand la voie de son train s'est affichée, j'ai presque eu envie de ne pas le lui dire.

Demain, Paris & sushis.
Et puis ce sera le grand départ. Un mois de collectivité. L'objectif étant de voir des yeux briller, le plus possible.
Je ne sais pas dans quel état je vais revenir, mais j'ai hâte d'aller "apprendre sur le tas", comme ils disent.

Avant cela, séjour expérimental, suite et fin.

Sous le regard de Delphine, la plus discrète (et efficace) des capteuses d'instants.


Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bel été.
:)

vendredi, juillet 18, 2008

M.F.

Willow et moi avons eu l'opportunité de participer à un séjour campagnard de quelques jours.
Occasion de clore le chapitre Normandie sur quelques notes et des milliers de pixels.

Un de principaux objectifs était de tourner un court-métrage, le plus grotesque possible (bientôt en ligne, quelque part dans cette jungle qu'est le net.)

En voici un bref extrait.





(Oui, la chose blanche est bien une couche. Ou plutôt un "change pour personne incontinente".)

Et surtout, j'ai appris quelque chose qui va très certainement bouleverser mon avenir professionnel, et celui de Willow (l'un n'allant pas sans l'autre, évidemment !)
…On a de l'avenir dans l'élevage de bovins !
Eh ouais, qui l'aurait cru ?!

Figurez-vous que les ondes émises par le violoncelle attirent INSTANTANEMENT les vaches. Au point de se retrouver entourés du troupeau d'à côté (et, en ce qui me concerne, de commencer à angoisser) en moins de trois minutes.

EDIT :
La preuve en vidéo :
[Attention, contient une séquence scatologique, pouvant heurter la sensibilité, hum... des plus sensibles.
Et surtout, par pitité pour vos oreilles, éteingnez le son !]



Bref, si vous êtes vacher et que vous peinez à rassembler votre troupeau, procurez-vous un violoncelle (et respectez le, ou il dépérira).
La guitare électrique, on a testé, ça ne fonctionne absolument pas.

A suivre, enfin peut être, d'autres extraits vidéos et/ou photos de ces quelques jours expérimentaux.

mercredi, juillet 16, 2008

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En presque exclu, le petit papier si précieux vient d'arriver : LE master devant lequel lequel je bavais depuis un semestre... Ils veulent bien de moi :D

C'est fou ce que ça soulage de savoir qu'on ne sera pas une semie-étudiante à la rentrée.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah :D

...Ca va être l'occasion de prendre mes études un peu plus au sérieux...

[Murielle, merci beaucoup pour la recette des Nâan !!]

vendredi, juillet 11, 2008

Pré nostalgie nocturne.

Alors voilà, les derniers sont arrivés. Prématurément, le mois d'août s'annonçant comme une des plus grandes expériences humaines de ma (courte) vie.

Tous les papiers ont été soigneusement pliés et envoyés.
Tiens d'ailleurs, le monsieur toujours assis à l'entrée de la Poste est passé au tutoiement aujourd'hui. Pour éviter qu'il n'entre d'avantage dans la sphère privée alors que je m'en vais, j'ai pris la (grave) décision de ne plus emprunter ce trottoir.

Qu'on veuille de moi ou non, dans à peine deux mois, j'aurai quitté la Normandie.
Juste quand j'étais prête à répondre "tout à fait" à la question "Vous sentez-vous rouennais(e) ?"des questionnaires passés un peu moins de dix fois en trois ans.

Donc, je m'en vais bientôt. Pour d'autres quais, si tout va bien. (Les marins en moins.)

Vous l'aurez compris, l'heure est extrêment grave. Pour pleins de raisons.
Il n'y aura plus de fous rires dans le téor à 20h30, plus de potins d'amphi, de match d'impros, de "Ceci est une VVVVVVVVV IIIIIIII"®, de TDA, d'amphi 400, de boudin fécal® , de "bon ben, vous venez chez moi boire un cappu' ?"®, de concerts/bières, de forclusion du nom du père, ni même d'appel au suicide collectif. Bien que ça, si, même à distance, on peut continuer.

Plus de Toby(ou presque...), plus de Jean-Jacques, ni de Gérard(s), encore moins d'appels de Bernard, l'homme à la sonde urinaire qui a égayé mon semestre… Je me dois de rendre aussi hommage au monsieur dont la théorie a failli entrainer la honte de ma vie. D'autant plus qu'on était ses tous derniers poulains. (Heureusement, je me suis aperçue du magnifique contre-sens avant de rendre le dossier/qu'il ne parte à la retraite sur un échec cuisant...). Et bien sûr, à Odile & Jocelyn.

Ouais bon, j'vais peut être éviter de m'achever maintenant. Y a mieux pour le moral que de faire une liste pas du tout nostalgique à trois heures du mat'...

[Message à l'intention des quelques psycopines-ami(e)s qui passent par ici : étant donné toutes les épreuves que nous avons déjà vaillamment traversées, notamment une pré-séparation cette année (encore une fois, Narnard m'a sauvée !), nous survivrons à l'épreuve de l'éparpillement !]

La pièce que j'aurais rêvé offrir à JBK m'attend, à la lumière de quelques fleurs.

Et petit frère qui dort, juste à leurs pieds.


(En fait, maintenant ça se passe aussi par
ici .)